My Référence
Théière Orfèvrerie Christofle Metal Argenté
Théière Orfèvrerie Christofle Metal Argenté
Prix habituel
€64,90 EUR
Prix habituel
Prix soldé
€64,90 EUR
Prix unitaire
par
Taxes incluses.
Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.
Impossible de charger la disponibilité du service de retrait
Caractéristiques :
Taille: L18 cm h.20cm 750gr
État : Bon état général d'usage
signature :
Code Personnel : 40
Info :
Christofle est une entreprise d'orfèvrerie et des arts de la table française, fondée à Paris en 1830 par Charles Christofle.
L'entreprise est connue pour avoir introduit en France la dorure et l’argenture électrolytiques en 1842. La société a été rachetée en 2012 par l'un de ses actionnaires, le groupe de luxe de la famille Chalhoub.
Historique
Charles Christofle, 1805-1863.
L’entreprise Christofle est fondée en 1830 par Charles Christofle4. Issu d’une famille d’industriels parisiens spécialisés dans le travail du métal précieux, Charles Christofle est âgé de 15 ans lorsqu’il entre en apprentissage chez son beau-frère Hugues Calmette, un fabricant de « bijoux de province »5. En 1830, il reprend à son compte l’affaire familiale et dépose en 18326 son poinçon de maître à la Garantie de Paris, pour fabriquer des bijoux en or.
Douze ans plus tard, en 1842, il achète au Français Henri de Ruolz et aux Anglais Elkington les brevets de dorure et d’argenture par électrolyse ; cette technique donne naissance au métal argenté en France. En 1844, il décide de créer et de fabriquer ses propres modèles.
La Maison Christofle fournit le roi Louis-Philippe, qui, en 1846, commande un service de table pour le château d'Eu. L'entreprise devient célèbre à la suite de la commande d'un service de 4 000 pièces en 1851, comprenant des surtouts, par l’empereur Napoléon III. La pièce centrale des surtouts en orfèvrerie sera récupérée dans les ruines du palais des Tuileries, elle se trouve aujourd'hui au musée des arts décoratifs. Ses titres d’« Orfèvre du Roi » et de « Fournisseur de l’Empereur » vont permettre à la maison devenue célèbre d’être sollicitée par les souverains étrangers comme l'empereur Maximilien du Mexique7, le Tsar de Russie, le Kaiser allemand, l’Empire austro-hongrois, le sultan Abdülaziz de l'Empire ottoman7,5.
Le Pavillon de Hanovre du magasin Christofle à son emplacement originel sur le boulevard des Italiens.
Photographie d'Eugène Atget.
À la mort de Charles Christofle, son fils Paul (1838-1907) et son neveu Henri Bouilhet (1830-1910) lui succèdent et poursuivent le développement de l’entreprise. Grâce à la mise au point de nouvelles techniques (galvanoplastie massive, émaux, patines, empreintes naturelles) et à l’ouverture de nouvelles usines (Saint-Denis et Karlsruhe), Christofle s’impose comme un des orfèvres majeurs du siècle. Ses collections couvrent non seulement les arts de la table et la décoration, mais également les objets d’art, la statuaire décorative, les prix de course ou de concours agricoles et le décor monumental5 pour la dorure, par exemple les décors des toitures de l'Opéra Garnier8.
Sculpture monumentale pour le sommet de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, réalisée par Eugène-Louis Lequesne et dorée dans les ateliers Christofle vers 1869 avant la livraison à Marseille.
Dans l’entre-deux-guerres, l’entreprise s’attache à renouveler ses collections en proposant outre des pièces dans le style art nouveau teintées de japonisme9, des pièces dans le style art déco. L’exposition des Arts décoratifs et industriels de 1925, à Paris, lui donne l’occasion de présenter ses nouvelles collections dans le pavillon qu’elle partage avec les cristalleries de Baccarat10. Luc Lanel et Christian Fjerdingstad dessinent11 la plupart des modèles art déco, en argent ou en métal argenté, que propose l’orfèvre. C’est à Lanel que Christofle demande la création des services destinés à équiper les trois plus grands paquebots mis en service par la Compagnie générale transatlantique à cette époque11 : Atlantique, Île-de-France et Normandie.
Née dans un siècle de renouvellement, l’entreprise accompagne l’essor de la bourgeoisie et l’évolution de son mode de vie12. Table et gastronomie se transforment, les surtouts de table12 et les services à thé créés par Christofle en témoignent13 ainsi que l’apparition de nouvelles pièces comme l’assiette à œufs, le chariot à vin ou la fourchette à melon. Christofle équipe les hôtels, dont le Ritz14 et les compagnies de transports ferroviaire et maritime.
Au siècle suivant les tables des grands paquebots art déco sont toujours dressées en Christofle11 ; 40 000 pièces d’orfèvrerie sont livrées pour le paquebot Normandie en 193515.
Subissant durement la crise économique de 192916, Christofle renoue avec l’expansion après la Seconde Guerre mondiale.
L'entreprise est connue pour avoir introduit en France la dorure et l’argenture électrolytiques en 1842. La société a été rachetée en 2012 par l'un de ses actionnaires, le groupe de luxe de la famille Chalhoub.
Historique
Charles Christofle, 1805-1863.
L’entreprise Christofle est fondée en 1830 par Charles Christofle4. Issu d’une famille d’industriels parisiens spécialisés dans le travail du métal précieux, Charles Christofle est âgé de 15 ans lorsqu’il entre en apprentissage chez son beau-frère Hugues Calmette, un fabricant de « bijoux de province »5. En 1830, il reprend à son compte l’affaire familiale et dépose en 18326 son poinçon de maître à la Garantie de Paris, pour fabriquer des bijoux en or.
Douze ans plus tard, en 1842, il achète au Français Henri de Ruolz et aux Anglais Elkington les brevets de dorure et d’argenture par électrolyse ; cette technique donne naissance au métal argenté en France. En 1844, il décide de créer et de fabriquer ses propres modèles.
La Maison Christofle fournit le roi Louis-Philippe, qui, en 1846, commande un service de table pour le château d'Eu. L'entreprise devient célèbre à la suite de la commande d'un service de 4 000 pièces en 1851, comprenant des surtouts, par l’empereur Napoléon III. La pièce centrale des surtouts en orfèvrerie sera récupérée dans les ruines du palais des Tuileries, elle se trouve aujourd'hui au musée des arts décoratifs. Ses titres d’« Orfèvre du Roi » et de « Fournisseur de l’Empereur » vont permettre à la maison devenue célèbre d’être sollicitée par les souverains étrangers comme l'empereur Maximilien du Mexique7, le Tsar de Russie, le Kaiser allemand, l’Empire austro-hongrois, le sultan Abdülaziz de l'Empire ottoman7,5.
Le Pavillon de Hanovre du magasin Christofle à son emplacement originel sur le boulevard des Italiens.
Photographie d'Eugène Atget.
À la mort de Charles Christofle, son fils Paul (1838-1907) et son neveu Henri Bouilhet (1830-1910) lui succèdent et poursuivent le développement de l’entreprise. Grâce à la mise au point de nouvelles techniques (galvanoplastie massive, émaux, patines, empreintes naturelles) et à l’ouverture de nouvelles usines (Saint-Denis et Karlsruhe), Christofle s’impose comme un des orfèvres majeurs du siècle. Ses collections couvrent non seulement les arts de la table et la décoration, mais également les objets d’art, la statuaire décorative, les prix de course ou de concours agricoles et le décor monumental5 pour la dorure, par exemple les décors des toitures de l'Opéra Garnier8.
Sculpture monumentale pour le sommet de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, réalisée par Eugène-Louis Lequesne et dorée dans les ateliers Christofle vers 1869 avant la livraison à Marseille.
Dans l’entre-deux-guerres, l’entreprise s’attache à renouveler ses collections en proposant outre des pièces dans le style art nouveau teintées de japonisme9, des pièces dans le style art déco. L’exposition des Arts décoratifs et industriels de 1925, à Paris, lui donne l’occasion de présenter ses nouvelles collections dans le pavillon qu’elle partage avec les cristalleries de Baccarat10. Luc Lanel et Christian Fjerdingstad dessinent11 la plupart des modèles art déco, en argent ou en métal argenté, que propose l’orfèvre. C’est à Lanel que Christofle demande la création des services destinés à équiper les trois plus grands paquebots mis en service par la Compagnie générale transatlantique à cette époque11 : Atlantique, Île-de-France et Normandie.
Née dans un siècle de renouvellement, l’entreprise accompagne l’essor de la bourgeoisie et l’évolution de son mode de vie12. Table et gastronomie se transforment, les surtouts de table12 et les services à thé créés par Christofle en témoignent13 ainsi que l’apparition de nouvelles pièces comme l’assiette à œufs, le chariot à vin ou la fourchette à melon. Christofle équipe les hôtels, dont le Ritz14 et les compagnies de transports ferroviaire et maritime.
Au siècle suivant les tables des grands paquebots art déco sont toujours dressées en Christofle11 ; 40 000 pièces d’orfèvrerie sont livrées pour le paquebot Normandie en 193515.
Subissant durement la crise économique de 192916, Christofle renoue avec l’expansion après la Seconde Guerre mondiale.





