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Ancien Cendrier Maya Aztèque Dieu 1970

Ancien Cendrier Maya Aztèque Dieu 1970

Prix habituel €35,00 EUR
Prix habituel Prix soldé €35,00 EUR
Vente Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

Caractéristiques :  Cendrier

Dimensions : environ H 15.5cm   / 13.5cm

Poids : 693 g

État : Bon état général petit manque ( voir photo )

Code personnel : 1612240002

 

Infos internet:

 

Historique

Les Aztèques, ou Mexicas (du nom de leur capitale, Mexico-Tenochtitlan), sont un ancien peuple amérindien du groupe nahua, c'est-à-dire de langue nahuatl.

Ils s'étaient définitivement sédentarisés dans le plateau central du Mexique, dans la vallée de Mexico, sur une île du lac Texcoco, vers le début du XIVe siècle. Au début du XVIe siècle, ils avaient atteint un niveau de civilisation parmi les plus avancés d'Amérique et dominaient, avec les autres membres de leur Triple alliance, le plus vaste empire de la Mésoamérique postclassique. Leur seul vrai rival était le royaume tarasque.

L'arrivée, en 1519, des conquistadors menés par Hernán Cortés scella la fin de leur règne. Le 13 août 1521, les Espagnols, aidés par un grand nombre d’alliés autochtones, finirent par remporter le siège de Tenochtitlan et par capturer le dernier dirigeant aztèque, Cuauhtémoc. La civilisation aztèque s'est alors rapidement acculturée à l'époque coloniale ; il en résulte un profond syncrétisme dans le Mexique actuel entre les héritages aztèques (et, plus largement, mésoaméricains) et espagnols.

Les études de cette civilisation précolombienne se fondent sur les codex mésoaméricains, livres écrits par les autochtones sur papier d'amate, les témoignages des conquistadors, comme Hernán Cortés et Bernal Díaz del Castillo, les travaux de chroniqueurs des XVIe et XVIIe siècles, comme le codex de Florence compilé par le moine franciscain Bernardino de Sahagún avec l'aide de collaborateurs aztèques, ainsi que, depuis la fin du XVIIIe siècle, les recherches archéologiques, grâce aux fouilles comme celles du Templo Mayor de la ville de Mexico.

Définition
Article détaillé : Usage du terme aztèque.
Le vocable « Aztèque » est un terme d'origine mésoaméricaine, dérivé du nahuatl « azteca » (« ceux d'Aztlan »), et dont la définition actuelle, qui reste variable et controversée parmi les spécialistes de la Mésoamérique1,2, a commencé à être déterminée à l'époque coloniale du Mexique.

Le terme « Aztèque » a été employé et continue de l'être, selon le contexte dans lequel il est utilisé et selon l'origine, l'époque, la formation et le parti pris des auteurs, pour désigner tout ce qui se rapporte aux :

habitants d'Aztlan (au sens premier du terme en nahuatl), cité d'origine des Mexicas et d'autres ethnies nahuas, selon les récits mythiques mexicas ;
émigrés d'Aztlan et futurs Mexicas (habitants de Mexico-Tenochtitlan ou de Tlatelolco), jusqu'à leur changement d'ethnonyme, pendant leur migration vers la vallée de Mexico, d'« azteca » en « mexitin » (« ceux de Mexi », autre nom du dieu tribal mexica Huitzilopochtli)3 ;
habitants de Mexico-Tenochtitlan ou de Tlatelolco ; dans ce cas, le plus fréquent2, il est synonyme de « Mexica », et comme ce terme, il est parfois étendu, en particulier pour les sujets socio-politiques, à tout ce qui se rapporte aux :
habitants des territoires tributaires des Mexicas (« Mexica tlatocayotl », en nahuatl)
habitants des autres « altepeme » membres de la triple alliance (Acolhuas de Texcoco et Tépanèques de Tlacopan) ;
habitants de la vallée de Mexico, de manière générale ;
habitants des « altepeme » de la triple alliance ainsi que des territoires qui en étaient tributaires (l'« empire aztèque ») ;
habitants du Mexique central, de manière encore plus large, des derniers siècles ayant précédé l'arrivée des Espagnols (postclassique moyen et tardif, à partir du XIIe siècle), y compris certains locuteurs d'autres langues que le nahuatl (particulièrement celles du groupe oto-mangue)2.
Par ailleurs l’expression empire aztèque (ou empire mexica) est couramment employée dans l'historiographie mésoaméricaniste pour désigner les territoires sous domination mexica, c’est-à-dire soumis au paiement d'un tribut régulier au dirigeant aztèque ; dans la langue utilisée par les Aztèques, le nahuatl, ces territoires étaient désignés par l'expression « mexica tlatocayotl » signifiant « soumis au pouvoir du tlatoani de Mexico ». Ce territoire partageant souvent des caractéristiques politiques, sociétales et culturelles très similaires voire identiques à celles des provinces tributaires de l’« Excan Tlatoloyan » (triple alliance des « altepeme » de Mexico-Tenochtitlan, Texcoco et Tlacopan), l’expression « empire aztèque » est également employée pour désigner ce plus ample territoire.

Histoire
Article connexe : Mésoamérique.
Origines
L’origine des Mexicas demeure incertaine, aussi bien du point de vue de la chronologie que de la localisation des différentes étapes de leur migration. En effet, les récits des migrations mexicas, avant qu'ils ne fondent Mexico-Tenochtitlan et s'y sédentarisent définitivement et tels qu'ils ont été retranscrits dans plusieurs codex, se contredisent et ont été remis en cause par les fouilles archéologiques. Ces textes empreints de symboles ont certainement volontairement occulté et modifié, à des fins idéologiques, la réalité historique sur leurs origines4.

Les codex montrent que les Aztèques revendiquaient une double origine nordique, à la fois chichimèque et toltèque, qui leur conférait le prestige à la fois de la vaillance guerrière des chasseurs-cueilleurs et de l'héritage culturel des fondateurs de Tula5. Les Aztèques partageaient effectivement avec ces peuples la même langue (le nahuatl), mais aussi les mêmes croyances astrales, la même pratique des sacrifices humains et une même organisation militariste de la société6.

Il semble que les Nahuas avaient commencé à quitter le nord du Mexique actuel au VIe siècle de notre ère pour s’installer en Mésoamérique, au centre de l'actuel Mexique. En s’interposant entre des groupes de populations déjà installées, parlant des langues oto-mangues, ils avaient fini par se mélanger avec les ethnies locales, adoptant leurs pratiques religieuses et culturelles[Lesquelles ?]7. Entre la fin du IXe et le début du Xe siècle8, ils s'installèrent à Tula et développèrent la civilisation toltèque en se mêlant à des populations otomiennes9. Entre le XIIe et le XIIIe siècle, les derniers Chichimèques, dont les Aztèques, ont immigré dans la vallée de Mexico10, qui était alors dominée par les Tépanèques d'Azcapotzalco.

Aztlan
Article détaillé : Aztlan.

Détail du Codex Boturini qui représente Aztlan avec, à droite, le glyphe « 1 Silex ».
Les codex affirment tous que les Aztèques, comme leur nom l'indique, étaient originaires d’Aztlan (toponyme nahuatl généralement traduit par « lieu de la blancheur » ou « lieu des hérons »), qui est peut-être une ville mythique de leur cosmogonie. Dans ces textes anciens, la localisation de cette cité, qui est le plus souvent représentée sous la forme d'une montagne entourée d'eau11, n'est généralement pas indiquée, ou est vaguement qualifiée de lointaine12. Les sources plus précises la situent le plus souvent au nord, mais parfois aussi à l'ouest ou au nord-est13. On ne sait pas non plus exactement le sens du nom de cette cité mystérieuse14. Aucune convention pictographique aztèque ne lui a été non plus attribuée, contrairement aux autres cités qui sont toutes représentées par un glyphe spécifique15.

Ces incertitudes et ces contradictions sont à l'origine de nombreuses hypothèses émises par les historiens. Ceux qui considèrent Aztlan comme une cité ayant réellement existé et dont on aurait perdu la trace la situent tous au nord de Mexico16 ; certains ont essayé de la localiser parfois au nord-ouest du Mexique actuel17, peut-être dans l'État de Nayarit18, d'autres au sud-ouest des actuels États-Unis19. Toutefois, nombre de ces spécialistes tiennent pour acquis le caractère mythique de cette cité16, dont la description est fortement chargée de symboles ; Christian Duverger, dans sa monographie L'origine des Aztèques, considère même que la grande similitude entre Aztlan et Mexico est un indice (parmi de nombreux autres) d'une réécriture a posteriori des origines des Aztèques, qui leur aurait permis de légitimer leur occupation de Mexico, en tant que site naturel jumeau d'une cité originelle inventée dans ce but20.

Période migratoire
D'après les codex aztèques, ce peuple aurait quitté son territoire d'origine en l'an 1-couteau de silex (en 1116 dans le calendrier grégorien) ou peut-être au moment de la chute de Tula en 116821. Guidés par le dieu Huitzilopochtli, ils auraient erré pendant plusieurs générations avant de se fixer sur le site actuel de Mexico. Pendant cette période migratoire, ils seraient passés par Chicomoztoc (« lieu des sept cavernes » en nahuatl) d'où différentes tribus seraient parties les unes après les autres, et notamment les Toltèques. Ils seraient également passés par Tula21 avant d'arriver à Chapultepec vers 124822.

Au XIVe siècle, la région du plateau central mexicain comptait 28 « altepeme » (cités-États)23 : les plus puissants étaient Culhuacan au sud (d'origine toltèque) et Azcapotzalco à l’ouest (cité des Tépanèques, d'origine nahua comme les Mexicas). Ces « altepeme » étaient tantôt en état de guerre, tantôt alliés en « excan tlatoloyan ». Une fois établis à Chapultepec, les Mexicas seraient tombés sous la domination des Colhuacas, mais les Tépanèques d’Azcapotzalco les auraient ensuite expulsés de Chapultepec. Les Mexicas n'auraient alors pas tardé à se révolter et auraient dû sauver leur vie en se réfugiant dans les zones marécageuses du lac. En 1299, Cocoxtli, le dirigeant de Culhuacan les aurait autorisés à se fixer sur les terres pauvres de Tizapan24, où ils se seraient intégrés à la culture de Culhuacan.

Fondation de Mexico-Tenochtitlan
Récit mythique

Le blason du Mexique est inspiré d'un glyphe aztèque symbolisant la fondation de Mexico-Tenochtitlan.
Selon la tradition aztèque rapportée notamment dans les codex, en l'année 2-maison (1325), sur une petite île marécageuse au milieu du lac Texcoco, les futurs Mexicas auraient vu un aigle perché sur un cactus ; selon les sources, cet aigle tenait dans ses serres une figue de barbarie (tenochtli en nahuatl)25 ou un serpent26,24, bien que cette dernière hypothèse soit probablement une interprétation peu pertinente, à l'époque coloniale, du glyphe « atl-tlachninolli » (représentant un double courant d'eau et de feu symbolisant la guerre), qui sort du bec de l'oiseau sur la seule pièce archéologique représentant cette scène27. Cette erreur d'interprétation a peut-être été volontairement diffusée par les Espagnols pour occulter toute référence aux sacrifices humains (la figue de barbarie symbolisant en effet le cœur des sacrifiés)28.

Cette vision de l'aigle sur le nopal aurait été interprétée par les prêtres comme un message surnaturel du dieu Huitzilopochtli leur indiquant qu’il leur fallait s’établir à cet endroit pour y fonder ensuite un puissant empire. Les Mexicas se seraient alors définitivement sédentarisés à cet emplacement, autour duquel ils ont ensuite édifié progressivement la ville de Mexico-Tenochtitlan29.

Traces d'occupation les plus anciennes
Cependant, l'exactitude de ce récit mythique a été remise en cause par les découvertes archéologiques du début du XXIe siècle. En effet, les traces d'occupation les plus anciennes du site, qui n'était alors qu'un ensemble d'îlots sur le lac Texcoco, remontent à la phase Mazapa (800-1100), peut-être entre le IXe et le Xe siècle30. De plus, la date des plus anciennes constructions retrouvées par les archéologues a été évaluée aux alentours de 130030.

Tributaires d'Azcapotzalco
En 1375, les Mexicas élurent leur premier chef (ou huey tlatoani), Acamapichtli, qui venait de Colhuacan et appartenait à une dynastie toltèque31. Jusqu’en 1428, les Mexicas restèrent soumis à l’État d’Azcapotzalco, qui était devenu une puissance régionale, sans doute la plus importante depuis les Toltèques, des siècles auparavant. Le troisième chef mexica, Chimalpopoca, était un vassal d’Azcapotzalco

 

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