Document Publicité Affiche Huile Shell Avril 1963
Document Publicité Affiche Huile Shell Avril 1963
Titre :
Document Ancien Publicité Affiche
Huile 1963
Dessin :
N/A
Thème :
Automobile, Véhicule, Poids Lourds, Camion, solex, motocycle, Cycle, Bicyclette, Mobylette, Motobécane, Cyclomoteurs, Tracteurs, Vélomoteur, Scooter, Motos, Tracteurs, Véhicules Agricoles, Brouettes, Bidon D' huile
Format :
Feuille
Éditeur :
N/A
Dimensions :
Hauteur :
28 cm
Largeur :
19 cm
Poids :
7 g
Nombre de pages :
Page
État :
Bon Etat General, voir photos.
Possibilité D'Avoir Des Ecritures Et Défauts
Langue :
VF
Avril 1963
Code du personnel :
2603240029
SKU :
MYCLAS01 Armoire BoisSource internet :
Shell (également appelée Royal Dutch Petroleum, Royal Dutch / Shell, Royal Dutch Shell, Koninklijke Nederlandse Shell N.V, ou encore Shell Oila en Amérique du Nord) est une compagnie pétrolière britannique, l'une des plus importantes sociétés multinationales.
En 2019, Shell est classé au 5e rang des entreprises mondiales avec un chiffre d’affaires de 396,5 milliards de dollars US, et second groupe pétrolier au monde. Cette même année, son résultat net a été de 23,3 milliards de dollars US.
Shell a été impliquée dans la controverse sur le réchauffement planétaire13,14. La compagnie dépense chaque année en moyenne 49 millions de dollars en lobbying pour bloquer des mesures de lutte contre le réchauffement climatique15. L'entreprise est l'une des principales entreprises émettrices de gaz à effet de serre dans le secteur des hydrocarbures.
Histoire
Origines (avant 1907)
Le nom (« coquillage » en anglais) et le logotype de Shell sont étroitement liés aux origines de la compagnie « Shell Transport and Trading Company », fondée à Londres en 1833 par le père de Marcus Samuel. À l'origine une société d'import-export baptisée « M. Samuel & Co. » importait en effet des antiquités et des bibelots dont des coquillages orientaux destinés à fabriquer de petites boîtes décoratives, en vogue à l'époque victorienne. Quand Marcus Samuel (père) meurt16 en 1870, ses fils Marcus Samuel (fils) et Sam (en), encore adolescents, sont appelés à prendre la succession. Le commerce entre la Grande-Bretagne, le Japon et l'Extrême-Orient poursuit son développement ; ainsi les deux frères fondent chacun une société dans laquelle ils s'associent mutuellement ; la société de Marcus s'appelle naturellement « Marcus Samuel & Co. »16 et son siège est à Londres ; celle de Sam s'appelle, selon le même principe, « Samuel Samuel & Co. » et son siège est au Japon. Ils exportent des machines, des tissus, des outils tous fabriqués en Grande-Bretagne, pays à l'origine de l'industrialisation, importent également vers le Moyen-Orient et l'Europe des matières premières, des aliments « exotiques » comme le riz, de la soie, de la porcelaine, des ustensiles en cuivre. Ils importent aussi à Londres, en provenance du monde entier, du sucre, de la farine, du blé16.
Dès la fin des années 1880, sous l'impulsion de Frederick Laneb, un homme d'affaires jouant le rôle d'intermédiaire entre les frères Samuel et la branche parisienne de la famille Rothschild, laquelle a des intérêts dans la production de pétrole dans le Caucase russe, ils s'intéressent au commerce du pétrole, qu'ils vendent en Extrême-Orient rompant ainsi le monopole de la Standard Oil de Rockfeller16.
En 1890, ils font construire le premier bateau pétrolier au monde, le Murex, lequel livre en 1892 près de quatre mille tonnes de kérosènec du Caucase russe à Singapour et Bangkok, en étant autorisé à passer par le canal de Suez, ce qui permet de réduire considérablement les coûts d'exportation de ce pétrole. Une flotte de huit pétroliers en tout est commandée.
La société qui assure ces transports de produits pétroliers ainsi que leur stockage dans les ports est d'abord baptisée « Tank Syndicate » ; en 1897, Marcus Samuel rassemble ses sociétés et a l'idée de renommer la nouvelle entité « Shell Transport and Trading Company », eu égard à l'une de ses activités historiques d'importation de coquillages décoratifs.
À l'approche de la fin de son contrat d'approvisionnement dans le Caucase, Shell Transport tente d'obtenir un nouveau contrat d'approvisionnement à Bornéo (Indonésie actuelle) où du pétrole a été découvert en 1898. Par ailleurs, Marcus Samuel entrevoit un nouveau débouché pour les produits pétroliers en tant que carburant pour les navires.
De son côté, la société « Royal Dutch Petroleum Company » est fondée à La Haye en 1890 par J.B. August Kessler (en), citoyen des Pays-Bas, pour exploiter une concession d'exploration pétrolière à Sumatra dans les Indes néerlandaises (Indonésie actuelle). Ce nom est choisi, car cette société a l'appui de la maison royale des Pays-Bas, dont le roi Guillaume III meurt dans l'année, laissant place à une régence ; pour mémoire, le nom néerlandais de la société est « Koninklijke Nederlandsche Petroleum Maatschappij ». Au cours de la décennie 1890, Kessler se démène pour faire fonctionner cette société dont les activités sont « à l'autre bout du monde » et dans un climat tropical difficile ; l'ensemble est très éprouvant pour la santé de cet entrepreneur très actif. Il recrute Henri Deterding en 1896 pour la partie commerciale et financière et Hugo Loudon (nl)d pour la partie technique17.
Probablement victime de son surmenage, Kessler meurt brutalement fin 1900 à Naples, lors d'un voyage de retour d'Indonésie. Deterding prend sa succession.
« Shell Transport » et « Royal Dutch » sont ainsi en concurrence dans la zone indonésienne.
Pour lutter contre leur concurrent commun américain — la Standard Oil — et après de longs pourparlers et une première tentative, toujours par l'entremise de Frederick Lane, en 1907, les deux sociétés — la britannique Shell Transport and Trading Company et la néerlandaise Royal Dutch Petroleum Company — décident de fusionner leurs activitése pour former le groupe « Royal Dutch / Shell », dont le nom commercial est « Shell »16. Royal Dutch possède 60 % du groupe et Shell Transport 40 %. Le groupe fonctionne par le biais d'un certain nombre d'accords d'actionnariat croisé. Les lois de l'époque ne goûtant guère le concept d'entités transnationales, les deux compagnies gardent leurs deux identités distinctes : les actions « Royal Dutch » sont cotées à la bourse d'Amsterdam, tandis que celles de « Shell Transport » le sont au London Stock Exchange. Le groupe a également la particularité d'avoir son quartier général établi à la fois à Londres et à La Haye, avec deux conseils d'administration présents dans les deux sièges sociaux ; ce qui pose des problèmes de coordination et d'indépendance. Marcus Samuel, préoccupé par ses activités publiques — il est notamment lord-maire de Londres depuis 1902-, cède son poste à Henri Deterding qui devient ainsi le dirigeant du groupe.
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale
Immeuble des filiales de Shell en France, construit à Paris entre 1929 et 1932. Les façades de cet imposant immeuble donnent sur la rue de Berri (cette entrée du no 29), la rue Washington (no 40) et partiellement sur la rue d'Artois. Il a été vendu au début des années 1990, dans le cadre d'un déménagement vers un grand immeuble neuf à Rueil-Malmaison.
Façace du Shell-Haus (de) à Berlin. Il a été construit par Emil Fahrenkamp dans les années 1930-1931, le long du Landwehrkanal. Juillet 2023.
Le groupe Royal Dutch / Shell se développe régulièrement pendant la 1re moitié du XXe siècle18, notamment grâce à la direction efficace de Henri Deterding, surnommé le « Napoléon du pétrole », ce sur une durée de vingt-neuf ans jusqu'en 1936. Néanmoins, Deterding ayant eu en troisièmes noces une épouse soupçonnée de sympathie nazie, ce qui l'influença lui-même ainsi que la crainte du bolchevisme19,20, et le groupe ayant continué à approvisionner l'Allemagne pendant le second conflit mondial, Royal Dutch / Shell décide à l'issue de ce conflit (en 1946) de se doter d'un collège de dirigeants composé de sept directeurs généraux, en lieu et place d'un directeur général unique21,22. Ces dirigeants sont communément appelés les managing directors du groupe. Ils sont présents dans l'un ou l'autre des conseils d'administration des sociétés cotées. Ce mode de direction est censé devoir protéger le groupe d'influences trop personnelles.
Shell a perdu une part significative de ses immobilisations au cours du conflit : une très grande partie de ses installations en Europe de l’Est et en Allemagne, l'accès au pétrole de Roumanie et quatre-vingt-sept navires18 qui avaient été mis à la disposition du gouvernement britannique, lesquels ont été coulés au cours de la bataille de l'Atlantique.
Après la Seconde Guerre mondiale
Double pompe Shell française de 1952.
Le groupe Royal Dutch / Shell ne cesse de se développer pendant la seconde moitié du XXe siècle, dans la plupart des pays de la planète, au point de devenir une des premières sociétés mondiales23.
Dans les années 1970, à la suite de la fermeture du canal de Suez, avant les deux crises pétrolières de 1973 et 1978, Shell et la Compagnie nationale de navigation — à l’époque filiale de transport maritime du groupe Elf24 — commandent chacun deux pétroliers géants construits aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire25,24. Ces quatre plus grands pétroliers du monde jamais construits — pour Shell : le Batillus et le Bellamya ; pour Elf : le Prairial et le Pierre Guillaumat — de 550 000 tonnes de port en lourd chacun, sont livrés entre 1976 et 197925. Ces pétroliers se révèlent rapidement « surdimensionnés » et, moins de dix ans après leur mise en service, en 1985 et 1986, Shell démantèle le Batillus et le Bellamya.
Années 2000
Lors de la polémique des années 2000 sur les stock-options, Shell est la première société britannique importante à renoncer à ce mode de rémunération.
En octobre 2004, le groupe dit vouloir se regrouper sous une seule structure dénommée Royal Dutch Shell plc., cotée principalement à la bourse de Londres, mais dont le siège administratif et financier est aux Pays-Bas26. La structure dirigeante de la nouvelle entité a alors repris une structure plus classique27. Les actions de Royal Dutch Shell chutent fortement quand le groupe annonce que ses réserves sont de 4,5 milliards de barils inférieures à celles annoncées précédemment (soit une baisse de 23 %)28.
En avril 2015, Shell annonce le lancement d'une offre d'acquisition sur BG Group pour 47 milliards de livres, payable en partie en actions Shell et en partie en liquidités29,30.
En juillet 2015, Morgan Stanley vend ses activités de commerce (« trading ») de gaz naturel et d'énergie en Europe à Shell, pour un montant indéterminé31. En parallèle, Shell annonce la suppression de 6 500 postes, liée au faible prix du pétrole brut32. Au même moment, Shell vend une participation de 33,2 % dans le raffineur japonais Showa Shell Sekiyu (en) à Idemitsu Kosan pour l'équivalent de 1,4 milliard de dollars33. En octobre 2015, Shell annonce une perte de 6,8 milliards d'euros, soit 7,4 milliards de dollars, pour le troisième trimestre de l'année 2015, liée à des charges de 8,2 milliards de dollars consécutives à l'abandon de certains projets en Alaska et en Alberta34.
Le groupe annonce le 25 mai 2016 la suppression de plus de deux mille postes dans le cadre du rachat de BG Group et en raison de la faiblesse des cours du pétrole35.
En août 2016, Shell annonce la vente d'actifs dans le golfe du Mexique à EnVen Energy pour 425 millions de dollars36. En janvier 2017, Shell vend des actifs en mer du Nord pour une valeur de 3,8 milliards de dollars, ainsi qu'un gisement en Thaïlande pour 0,9 milliard de dollars37.
En avril 2017, Shell annonce la vente de ses activités dans le gaz de pétrole liquéfié à Hong Kong et Macao au groupe irlandais DCC38. En novembre 2017, Shell annonce la vente de ses participations dans Woodside Petroleum pour 2,7 milliards de dollars39. En décembre 2017, Shell annonce l'acquisition de First Utility, une entreprise de distribution d'électricité du Royaume-Uni pour un montant non dévoilé40.
En 2018, des associations écologistes reprochent à Shell de ne faire aucun effort dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique en dépit de l'accord de Paris sur le climat et envisagent de poursuivre le groupe en justice. En mars, Amnesty International presse le Nigeria d'ouvrir une enquête sur 89 déversements d'hydrocarbures qui ont eu lieu dans la région pétrolifère du Delta (dans le Sud-Est du pays), devenu « l'un des endroits les plus pollués de la planète », accusant Shell d’être à l'origine de ces pollutions et de les avoir dissimulées41.
En février 2019, Shell annonce l'acquisition de Sonnen, une entreprise allemande de stockage d'énergie solaire au moyen de batteries, dans le but d’augmenter sa présence dans les marchés d’énergies renouvelables, « pariant sur une croissance rapide de la demande d’électricité en raison du développement de l'usage des véhicules électriques et du basculement vers des sources d’énergie plus propres42 ». En août 2019, Shell annonce l'acquisition d’ERM Power, une entreprise de distribution électrique australienne, pour 419 millions de dollars australiens43.
En septembre 2020, Shell annonce la suppression de 7 000 à 9 000 postes à l'horizon 2022, chiffre qui inclut 1 500 suppressions de postes qui ont déjà eu lieu par le fait de départs volontaires44.
En mai 2021, Shell annonce avoir découvert un gisement de pétrole dans le golfe du Mexique, au sein d’une zone où la compagnie possède déjà d’autres puits45. En septembre 2021, Shell annonce la vente de ses activités dans le bassin permien à ConocoPhillips, pour 9,5 milliards de dollars46.
En novembre 2021, Shell annonce rapatrier son siège social et sa résidence fiscale de La Haye vers Londres, ainsi que mettre fin à sa double cotation, pour ne garder que celle de Londres47,48,49. En décembre 2021, Shell annonce l'acquisition de Savion, une entreprise spécialisée dans la gestion de parc d'énergie renouvelable50.
En mars 2022, Shell annonce le retrait de ses activités en Russie, peu après une annonce similaire de BP. Le même jour, Shell annonce l'acquisition d'une participation de 49 % dans WestWind Energy, une entreprise de gestion de parc éolien en Australie51. En novembre 2022, Shell annonce l'acquisition pour deux milliards de dollars de Nature Energy, une entreprise danoise de production de gaz naturel52.
En juillet 2023, Shell signe un contrat avec le gouvernement du Maroc pour livrer au pays 500 millions de mètres cubes de gaz liquéfié (GNL) par an, une décision qui fait suite aux tensions géopolitiques entre Algérie et Maroc, le premier ne souhaitant plus livrer de gaz au second53.
Activités
Réservoirs de produits pétroliers Shell à Kowloon, Hong Kong.
Une remorque de carburant.
Station-service à Lost Hills, Californie (États-Unis).
Le groupe intervient dans tous les aspects de la filière énergétique : prospection de gisements, extraction de pétrole et de gaz naturel, raffinage, pétrochimie, ventef (B2B et détailg), le tout dans environ soixante-dix pays54.
Ces activités traditionnelles représentent, avec 3,1 millions de barils « équivalents-pétrole » extraits chaque jour en 201454,h, l'activité principale du groupe. En 2014, ses réserves prouvées permettent environ 13,0 années d'exploitation55,i.
Dans la partie aval (downstream) au niveau mondial, le groupe dispose pour la transformation des produits bruts de vingt-quatre raffineries ou usines chimiques54 ; et les points de vente constituent un réseau de 44 000 stations-service54,j. Dans ses stations-service, Shell fournit du gazole, de l'essence et du GPL.
Le groupe a cédé sa branche dédiée aux énergies renouvelables, essentiellement énergie solaire et éolienne, en 2009. Il se concentre depuis sur les biocarburants et la séquestration du dioxyde de carbone56.
En 2008, le logotype de Shell est classé au 97e rang des marques les plus connues au monde selon Business Week
Un camion est un véhicule automobile destiné au transport routier de marchandises. Anciennement, cela a été un véhicule à bras tiré par des hommes ou des bêtes1.
Sur le plan technique, le camion se distingue du véhicule léger, principalement par une charge à l'essieu et des dimensions plus importantes.
Le routier (routière) ou camionneur (camionneuse) a pour tâche de conduire un camion et de surveiller ou de s'occuper du chargement et du déchargement de la marchandise. Il est nécessaire d'avoir le permis de conduire approprié pour manœuvrer le poids lourd. Dans la plupart des pays, la circulation des véhicules lourds (autobus, autocar, trolleybus, tracteur routier munis d'une remorque) est soumise à une réglementation particulière, notamment en ce qui concerne les temps de conduite, le poid du vehicule et le chargement.