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Globe De Mariée Napoléon Avec Oiseau

Globe De Mariée Napoléon Avec Oiseau

Prix habituel €125,00 EUR
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Caractéristiques :

Taille: d.19.5cm h. 46cm

État : Bon état général d'usage 

signature :

Code Personnel : 31

Info:

La taxidermie ou naturalisation est l'art de préparer les animaux morts pour les conserver avec l'apparence de la vie.

Le terme provient du grec ancien τάξις / táxis (ordre, arrangement) et de δέρμα / dérma (la peau). Il apparaît pour la première fois dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle (1803-1804) de Louis Dufresne (en) (1752-1832)1.

Le métier correspondant est celui de taxidermiste ou empailleur (vieilli).

Histoire

Atelier de taxidermiste au muséum de Toulouse, par Eugène Trutat.
Dans la Préhistoire, l'homme a commencé à maîtriser les techniques de base du tannage. D'autres techniques de conservation des corps morts ont ensuite été mises au point, notamment l'embaumement par les Égyptiens. À partir du xvie siècle, des techniques (celles décrites par Pierre Belon, par exemple) ont permis de préserver pour un temps les corps d'animaux ramenés des contrées nouvellement découvertes pour en enrichir les cabinets de curiosités ou une collection comme celle de l'Ashmolean Museum à Oxford (qui a possédé jusqu'en 1755 le corps empaillé du dernier dodo).

Réaumur publia en janvier 1748, dans la revue Philosophical Transactions of the Royal Society, un essai sur la préservation des oiseaux2. Le vaste cabinet de spécimens qu'il constitua servit à son conservateur, Mathurin Jacques Brisson, pour rédiger son Ornithologie en 6 volumes (1760).

C'est vers la même époque, avec les travaux de Jean-Baptiste Bécœur en particulier, que la taxidermie est devenue une pratique plus sérieuse. En 1793, Louis Dufresne (18 janvier 1752, Champien, près de Péronne – 11 octobre 1832) devint taxidermiste au Muséum national d'histoire naturelle à Paris. Il retrouva la technique de Bécœur et la fit connaître par un article dans le Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle (1803-1804). Sa vaste collection personnelle (oiseaux, etc.) est aujourd'hui conservée au musée royal d'Écosse.

Pendant près de 50 ans, les essais se sont limités à des explorations des possibilités de la technique du moment. Les principales techniques ont poursuivi leur évolution, par exemple pour ce qui est des composés chimiques utilisés pour conserver les parties organiques.


Ours sur la table de taxidermie du muséum de Toulouse, par Eugène Trutat.
Il y a eu au xixe siècle une véritable mode de la taxidermie, avec même la publication de manuels comme celui de Montagu Browne, Practical Taxidermy ou de Joseph H. Batty, Practical Taxidermy and Home Decoration Together with General Information for the Sportsman (New York: Orange Judd Company, 1885), la constitution de grandes collections par des hommes comme Pierre Antoine Delalande ou son neveu Jules Verreaux, à Paris, et l'apparition des premiers grands ateliers de taxidermie comme celui de Jean-Baptiste Deyrolle à Paris, fondé en 1831, ou de Rowland Ward (1848-1912), à Londres. Parmi les grands taxidermistes anglais, il faut également citer Charles Waterton et Walter Potter, qui a créé des dioramas à partir de 1854.

Pour le début du xxe siècle, on retiendra Robert Didier et Albert Boudarel (du Muséum national d'histoire naturelle) et leur ouvrage L'Art de la taxidermie au xxe siècle, recueil de technique pratique de taxidermie pour naturalistes, professionnels, amateurs et voyageurs, 1974, Lechevalier (Paris). Quelques spécimens illustrés dans cet ouvrage existent toujours, dont trois sont exposés au muséum d'histoire naturelle de Bourges.

Aux États-Unis, la célèbre sirène des îles Fidji (Feejee Mermaid) de Barnum a été exposée dans son American museum ouvert en 1842. Il s'agissait d'une chimère. Par ailleurs, William Hornaday servit comme chef taxidermiste du National Museum of Natural History de la Smithsonian Institution en 1882-1890. Le Muséum américain d'histoire naturelle (et son Akeley Hall of African Mammals) à New York est également connu pour ses dioramas (remontant au début du xxe siècle, photographiés par Hiroshi Sugimoto.

Les évolutions actuelles concernent principalement l'allègement et le renforcement des structures internes.

 


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