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Livre Eaubonne En 1900, Par Hubert Lamant

Livre Eaubonne En 1900, Par Hubert Lamant

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Vente Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

Titre :

Eaubonne en 1900

Couverture :

Non applicable 

Auteur :

Hubert Lamant

Éditeur : 

Publications Du Cercle Historique Et Archéologique D'Eaubonne Et De La Vallée De Montmorency N 3

Année : 

1976

Format :

Couverture Rigide

Collection : 

Histoire

Genre :

Esotérisme, Philosophie, Psychologie, Spiritualité, Religion, Croyance, Paranormal, Culte, Mystique, Magie, Occultisme, Politique, Ecologie, Médecine, Art, Documentaire, Société, Histoire,  Biographie, Science, 

Langue : 

Version Francaise

Code Barre : 

2608202314

Livres :

Non applicable 

État : 

Bon Etat Général, Voir Photos. 

Possibilité D'Avoir Des Ecritures Et Défauts A L'Intérieur Du Livre

Dimension Du Livre Environ :

Hauteur : 27,5 cm pour un livre

Largeur : 22,5  cm pour un livre

Poids : 900 g

Nombre de pages : 149

Source internet :


Eaubonne est une commune du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France, en France. Ses habitants sont appelés les Eaubonnais.

Géographie
Localisation
Représentations cartographiques de la commune
CarteWikimedia | © OpenStreetMap
Mairie
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1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.
La commune est située au cœur de la vallée de Montmorency, à environ 12 km au nord-ouest de Paris. Elle jouxte les communes d'Ermont, Saint-Prix, Montlignon, Margency, Andilly, Soisy-sous-Montmorency et Saint-Gratien.

Communes limitrophes d'Eaubonne1
Saint-Prix Montlignon, Margency Andilly
Ermont Eaubonne[1] Soisy-sous-Montmorency
Saint-Gratien
Hydrographie
Le territoire communal est traversé sur toute sa longueur du nord au sud-est par un petit cours d'eau : le ru d'Enghien en majeure partie souterraine, qui correspond également au nord à sa limite orientale avec Margency.
D'une longueur de 14,2 kilomètres, il prend sa source en forêt de Montmorency au nord de la commune et se jette dans la Seine après avoir traversé, canalisé pour l'essentiel, les territoires de Montlignon, Margency, Enghien-les- Bains et Épinay-sur-Seine et alimenté l'étang de la Chasse, en amont en forêt, puis les étangs du parc de Maugarny (en limite de Montlignon et Margency), ceux du parc de Bury à Margency et le bassin de retenue des Moulinets à Eaubonne. Il se dirige ensuite vers le lac d'Enghien en aval2.

La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Eaubonne est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution3. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise4,5.

Le Climat
Eaubonne comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au levier du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de 2 °C en moyenne mais qui peut atteindre 8 °C par une nuit claire et un vent faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec 4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec 19 °C (moyenne journalière)6.

Mois Janv Fév Mars Août Avr Mai Juin Juil Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
Températures minimales moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France [archive]7
Urbanisme
En 1766, Joseph Florent Le Normand de Mézières (1719-1793), commissaire aux guerres et seigneur d'Eaubonne, confie à Claude Nicolas Ledoux (1736-1806) la conception d'un projet d'urbanisme ambitieux, qui est partiellement réalisé et structure l'organisation du village : tracé orthogonal des rues, château, pavillons de garde, maisons vigneronnes8...

En 1900, la plupart des champs et marécages au sud de la commune (entre le centre et la gare) sont déjà lotis. C'est alors que les différents domaines d'Eaubonne sont à leur tour touchés par la pression urbaine. Un premier lotissement, bâti sur le parc de la Grille Dorée apparaît dès 1903. Puis c'est le tour du parc Goguel (ou de la Cour Charles) au centre du village. De nombreuses voies sont tracées, dont l'actuel boulevard de la République marque l'axe principal9.

Puis un autre parc est loti, celui du Petit-Château en 1926, puis c'est progressivement tous les parcs d'Eaubonne qui seront lotis. Les derniers espaces libres à la fin des années 1950 et durant les années 1960, vers les Bussys et le Mont d'Eaubonne (à la limite de Soisy-sous-Montmorency), sont à leur tour occupés par des ensembles d'immeubles à l 'architecture caractéristique de l'époque. L'arrivée de la ligne C du RER en septembre 1988 provoque également une vague d'urbanisation remplaçant de nombreux pavillons par des immeubles. L'arrivée de la liaison ferroviaire directe de Paris-Saint-Lazare à Ermont-Eaubonne est effective depuis fin août 2006. Elle fait d'Eaubonne une des rares villes d'Île-de-France accessibles à partir de trois réseaux ferrés différents.

Typologie
Eaubonne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'InseeNote 1,10,11,12. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes13 et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue14,15.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principalNote 2. Cette aire regroupe 1 929 communes16,17.

Quartiers
La ville est divisée en cinq quartiers : Flammarion au nord-ouest, J.-J.. Rousseau au nord-est, Mont-d'Eaubonne au centre-est, Paul-Bert au sud (quartier de la gare) et Cerisaie - Jean-Macé à l'ouest (limitrophe d'Ermont).

Le quartier du Mont d'Eaubonne est classé en zone prioritaire avec les Dures Terres à l'ouest, le Bois Jacques mais aussi la résidence HLM de l'orangerie au centre (Georges V) qui a subi une réhabilitation au début 2015 pour cause d 'insalubrité et saturation. Ce quartier est intégré au secteur du Mont d'Eaubonne[réf. nécessaire].

Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 10 928, alors qu'il était de 10 335 en 2013 et de 10 096 en 2008I 1.

Parmi ces logements, 93,9 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 39,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 60,4 % des appartementsI 2.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Eaubonne en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (1,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,4 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 ​​pour la France entièreI 3.

Le logement à Eaubonne en 2018.
Typologie EaubonneI 1 Val-d'OiseI 4 France entièreI 5
Résidences principales (en %) 93,9 92,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 1 ,3 9,7
Logements vacants (en %) 5,2 5,9 8,2
Les logements à Eaubonne sont en moyenne plus récentes et plus vastes par rapport à la moyenne régionale.

En 1999, la ville comptait 9 723 logements dont 9 135 résidences principales. L'âge moyen du parc immobilier était alors plus faible que la tendance régionale, une forte majorité des logements datant des années 1950 et après : 55 % des résidences principales dataient de 1949 à 1974, contre 37,8 % en Île-de-France . Les constructions récentes (de 1990 à 1999) étaient très légèrement moins présentes que la moyenne de la région, et ce malgré le lancement de quelques programmes immobiliers : le territoire communal est en effet presque entièrement urbanisé et les constructions récentes ne peuvent être réalisées qu' après les démolitions. En 1999, 8,6 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en Île-de-France. A contrario, les constructions antérieures à 1949 ne représentaient que 22,5 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne régionale francilienne. La mise en œuvre de la ZAC de la gare d'Ermont - Eaubonne avec un vaste programme de constructions neuves devrait néanmoins abaisser encore l'âge moyen du parc immobilier de la ville.

Eaubonne est une ville constituée majoritairement de logements collectifs, mais néanmoins un parc pavillonnaire non négligeable, et surtout constitué de propriétaires. Les résidences principales étaient réparties à 41,8 % en maisons individuelles et à 58,2 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 64,9 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 31,6 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)18,19.

La commune est soumise à l'obligation légale de construction de 20 % des logements sociaux en vertu de la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Avec 1 508 logements HLM soit 16,5 % du parc en 1999 (23,4 % également dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était très faible en 1999 avec 4,9 % du parc contre 8,1 % en moyenne régionale.

Les habitations se caractérisent par leur surface importante : une forte majorité compte quatre pièces et plus (56,4 %). Suivent les logements de trois pièces (29,7 %), puis 2 pièces (9,2 %). Les petits logements restent très minoritaires (studios : 4,7 %).
La ville possède ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc globalement plus jeune mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces20,21.

Voies de communication et transports
Voies de communication
La commune est facilement accessible depuis l'autoroute A 15, située à trois kilomètres et accessible directement grâce à l'avenue du Parisis, et se situe à environ quinze minutes des portes de Paris par la itinéraire.

Transports

L'omnibus Eaubonne - Margency - Montlignon permettait aux habitants de prendre le train vers 1900.
Eaubonne est desservie par quatre gares, toutes situées sur les communes voisines et toutes en limite immédiate : la gare d'Ermont - Eaubonne, celle du Champ de cours d'Enghien, la gare d'Ermont Halte, et la gare de Gros Noyer Saint Prix.

La gare d'Ermont - Eaubonne est exceptionnellement bien desservie. Trois lignes ferroviaires et convergentes : la ligne H du Transilien Paris-Nord, la ligne J du Transilien Paris Saint-Lazare et la ligne C du RER.

La gare est desservie à raison :

d'un train omnibus au quart d'heure en heures creuses et par 12 trains à l'heure en heures de pointe en provenance ou en direction de la gare du Nord. Il faut de 15 à 25 min de trajet vers Paris ;
d'un train omnibus au quart d'heure en heures creuses et par 8 trains à l'heure en heures de pointe sur la ligne C du RER ;
d'un train omnibus au quart d'heure en heures creuses et par 6 trains à l'heure en moyenne en heures de pointe en provenance ou en direction de la gare Saint-Lazare.
Elle possède également une importante gare routière, qui en fait un point de convergence dans la vallée de Montmorency. Elle est desservie par la ligne 138 de la RATP, par les lignes 1510, 1512 et 1514 du réseau de bus de la Vallée de Montmorency, par les lignes 30.11 et 95.29 des Cars Lacroix ainsi que par les lignes 38.01 et 38.04 des Cars Rose.

La gare du Champ de courses d'Enghien, située au sud-est de la commune en limite de Soisy-sous-Montmorency, est desservie à raison d'un train omnibus au quart d'heure toute la journée (1 par demi-heure en fin de soirée) desservant également en direction de Paris les gares d'Enghien-les-Bains, La Barre - Ormesson, Épinay - Villetaneuse et Saint-Denis. Les trains sont directs entre Paris et la gare de La Barre - Ormesson aux heures de pointe.

La gare d'Ermont Halte dessert la partie Ouest de la commune d'Eaubonne. Il faut compter 22 à 25 minutes de trajet pour rejoindre la gare de Paris-Nord. L'accès à la gare Saint-Lazare se fait rapidement via la gare d'Ermont-Eaubonne.

La gare de Gros Noyer Saint Prix dessert la partie Nord-Ouest de la commune. Il faut compter 25 minutes de trajet pour regagner la gare de Paris-Nord.

La ville est également desservie par le TàD Eaubonne-Domont dépendant de l'hôpital Simone Veil à la gare de Domont du lundi au samedi uniquement sur réservation ainsi que par la ligne 1527 du réseau de bus de la Vallée de Montmorency dépendant de l'hôpital Simone Veil à la gare de Garges - Sarcelles.

Toponymie
Aqua bona, Yauebonne en 1293, Aubone22.

Eaubonne, autrefois appelée en bas latin Aqua Puta, eau purifiée9 puis Aqua Bona eau bonne, en raison de la qualité de son eau qui était appréciée des légions romaines.

Histoire

Eaubonne vers 1780 (carte de Cassini)...

... et vers 1870, sur la carte d'état-major.
Occupé dès la période celtique, le lieu entre dans l'histoire avec la conquête romaine du pays en 54 av. J.-C. À cette période, plusieurs routes militaires sont construites, dont celle qu'on surnommera plus tard la chaussée Jules César qui repose Lutèce (Paris) à Juliobona (Lillebonne - près du Havre) et qui traverse le territoire de la commune. Le nom actuel de la ville apparaît pour la première fois dans l'histoire dans une charte du roi Dagobert en 6359.

Propriété de l'abbaye de Saint-Denis, le fief devient une seigneurie des Montmorency à partir du xie siècle puis des Condé au xviie siècle. Le village reste essentiellement rural et compte à peine 200 habitants au milieu du XVIIIe siècle. C'est alors que Joseph-Florent Le Normand de Mézières (1719-1793), commissaire aux guerres et promoteur, en devient le seigneur en 1762 et change en profondeur la physionomie du village. Il fait édifier un véritable ensemble urbain comprenant des châteaux, des pavillons des gardes, des rues, des maisons vigneronnes, le tout caractérisé par la régularité et la symétrie. Eaubonne devient alors un lieu de villégiature recherchée9. Comme on le voit par ses Confessions, Jean-Jacques Rousseau venait souvent à Eaubonne pour y visiter Madame d'Houdetot, dont il était amoureux sans pouvoir le lui dire.

Le village compte au XIXe siècle pas moins de quinze châteaux. La population ne cesse de croître à partir de cette époque, mais c'est surtout l'arrivée du chemin de fer en 1846 qui provoque une urbanisation rapide.

Eaubonne au tout début du xxe siècle
La Poste vers 1900.
La Poste vers 1900.


La rue des Callais et la gare, vers 1909.
La rue des Callais et la gare, vers 1909.


Omnibus automobile pour Montlignon en gare d'Ermont-Eaubonne .
Omnibus automobile pour Montlignon en gare d'Ermont-Eaubonne.


La rue des Calais et le chemin de fer.
La rue des Calais et le chemin de fer.

Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 196423, la commune était partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au 1er janvier 1968.

Après avoir été intégrée de 1793 à 1815 au canton de Montmorency , puis de 1815 à 1931 au canton d'Enghien-les-Bains, année où elle rejoint le canton de Taverny de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville devient en 1967 le chef-lieu du canton d'Eaubonne24. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Elle fait partie de la juridiction d'instance de Montmorency, et du Tribunal judiciaire ainsi que celle du Tribunal de commerce de Pontoise25,26

Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Ermont

Articles détaillés : Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait parti de la quatrième circonscription du Val-d'Oise.

Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Eaubonne était membre de la communauté d'agglomération Val-et-Forêt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité a fusionnée avec ses voisines pour anciennement, le 1er janvier 2017, la communauté d'agglomération Val Parisis n'est désormais membre de la commune.

Tendances politiques et résultats
La ville a connu une double mandature socialiste entre 2001 et 2014, François Balageas ayant été élu en 2001 avec 39,69 % des voix au cours d'une triangulaire, face au candidat divers droite Hervé Lejeune (38,81 % ) et à la liste dissidente de l'ancien maire André Petit (21,5 %)27. François Balageas a été élu conseiller général du Val-d'Oise lors des élections cantonales de 2004 dans le cadre d'un affrontement droite-gauche. En 2008 lors de l'élection municipale, François Balageas, à la tête de la liste de la majorité sortante de gauche, bat au second tour avec 52 % la liste de Claude Bodin (UMP), député de la 4e circonscription du Val-d 'Oise. Cette élection est marquée par une abstention de près de 40 %. Lors des cantonales de 2011, avec un taux d'abstention de près de 56 %, François Balageas est réélu avec 66 % des voix à l'issue d'un duel PS-FN, la droite s'étant présentée désunie au premier tour.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du 29 mai 2005, les Eaubonnais ont approuvé la Constitution européenne, avec 54,05 % de Oui contre 45,95 % de Non avec un taux d'abstention de 29,03 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais presque conformes aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)28.

À l'élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 35,27 %, suivi par Ségolène Royal avec 24,07 %, François Bayrou avec 22,12 %, Jean-Marie Le Pen avec 8, 32 %, enfin Olivier Besancenot avec 3 %, aucun autre candidat ne dépasse le seuil des 2 %. Le deuxième tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 56,55 % (résultat national : 53,06 %) contre 43,45 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)29.

Lors des législatives qui suivent en 2007, Claude Bodin (UMP) arrive en tête avec 42,15 % au premier tour, suivi par Gérard Sebaoun (PS) avec 25,26 %, et le MoDem à 9,19 %30. Claude Bodin remporte facilement le Second tour avec 56,02 % des voix.

À l'élection présidentielle suivante de 2012, François Hollande arrive en tête au premier tour avec 29,97 % des suffrages exprimés, contre 29,91 % pour Nicolas Sarkozy, 13,55 % pour Marine Le Pen, 10,80 % pour François Bayrou, 9,86 % pour Jean-Luc Mélenchon, 2,43 % pour Eva Joly, et 1,80 % pour Nicolas Dupont-Aignan, les trois autres candidats ne franchissant pas la barre des 1 %. Au second tour, c'est le Président sortant Nicolas Sarkozy qui passe en tête avec 50,10 % des voix, contre 49,90 % pour son rival socialiste31.

Lors des législatives de 2012, c'est Gérard Sebaoun (PS) qui devance Claude Bodin au premier tour avec 36,43 % contre 36,10 % pour ce dernier, le FN arrivant en troisième position avec 12,5 %32. Le deuxième tour est remporté par le socialiste avec 50,51 % des voix.

Aux municipales de 2014, la ville rebascule à droite : Grégoire Dublineau (UMP-UDI-MoDem-DLR) remporte les élections avec 58,30 % des voix contre 41,70 % pour le maire sortant François Balageas (PS-EELV-MRC) . Comme en 2008, le scrutin est marqué par une abstention de 42 %.

Au premier tour cinq listes s'étaient affrontées. Grégoire Dublineau (UMP-Modem-DLR) était arrivé en tête avec 40,38 %, François Balageas (PS-EELV-MRC) deuxième avec 35,27 %, Jean-Noël Sanchez (UDI) ensuite avec 11,74 %, Josée -Paule Dodeman (DVD) 7,78 % et Marc Schweitzer (FDG) 4,81 %.

Article détaillé : Élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise.
Aux Européennes de 2014, l'UMP arrive en tête avec 22,50 % des voix contre 19,11 % pour le FN, 14,48 % pour le PS, 12,60 % pour l'UDI-MoDem, 8,47 % pour Europe Écologie Les Verts, 4,94 % pour le FDG et 4,54 % pour DLR. L'abstention s'établit à 55,58 %.

Lors du deuxième tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise33, la liste PS a remporté par Marie-José Beaulande a remporté la majorité des suffrages exprimés, avec 2 248 voix (40,03 %, 25 conseillers municipaux élus dont 6 communautés ), devançant de 385 voix celle LR a dominée par le maire sortant, Grégoire Dublineau (1 863 voix, 33,17 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautés.
Trois autres listes, celle de Corentin Le Fur (DVD, 713 voix, 12,69 %), celle de Grégory Berthault (AEI-MCPA-GE-MHAN), 425 voix, 7,56 %) et celle de Catherine Dragin (LREM, 366 voix, 6,51 %) ont obtenu respectivement deux , un et un siège(s) de conseiller municipal.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,04 % des électeurs se sont abstenus34,35.



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