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Livre St Bernard Et L’esprit Cistercien De Dom Jean Leclercq

Livre St Bernard Et L’esprit Cistercien De Dom Jean Leclercq

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Vente Épuisé
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Titre : 

St Bernard Et L'esprit Cistercien

Dessin De Couverture :

Non applicable

Auteur :

De Dom Jean Leclercq

Éditeur : 

Éditions Du Seuil

Année : 

1966

Format :

Livre souple

Collection : 

Religion

Genre :

Esotérisme, Philosophie, Spiritualité, Religion, Croyance, Paranormal, Culte, Mystique, Magie, Occultisme, Politique

Langue : 

Version Francaise

Code Barre :

Non applicable

Livres :

Non applicable 

Code personnel: 

2508202345

État : 

Bon Etat Général, voir photos.

Possibilité D'Avoir Des Ecritures Et Défauts A L'Intérieur Du Livre

Dimension Environ :

Hauteur : 18 cm

Largeur : 12 cm

Poids : 200 g

Nombre de pages : 187  pages

Source internet :

Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux , né en 1090 à Fontaine-lès-Dijon2 et mort le 20 août 1153 à l'abbaye de Clairvaux, est un moine bourguignon, réformateur de la vie religieuse catholique.

Directeur de conscience et important promoteur de l'ordre cistercien (ou ordre de Cîteaux), il recherche l'amour du Christ par la mortification la plus dure. Bernard de Fontaine fait preuve, toute sa vie, d'une activité inlassable pour instruire ses moines de Clairvaux, pour émouvoir et entraîner les foules, pour allier son ordre avec la papauté et pour « définir un dogme militant » que son ordre et toute l 'Église catholique mettront en œuvre3.

C'est aussi un conservateur, qui fustige les mutations de son époque, la « Renaissance du xiie siècle », marquée par une profonde transformation de l'économie, de la société et du pouvoir politique.

Mort en 1153, il est canonisé dès 1174 et devient ainsi saint Bernard de Clairvaux. Il est proclamé Docteur de l'Église catholique (Doctor mellifluus) en 1830 par le pape Pie VIII.

Enfance et entrée au monastère

Basilique et maison natale de Saint Bernard à Fontaine-lès-Dijon, face à l'église Saint-Bernard de Fontaine-lès-Dijon.

L'église Saint-Bernard de Fontaine-lès-Dijon.
Né en 1090 ou 10914 au château de Fontaine-lès-Dijon près de Dijon, dans une famille noble de Bourgogne5, Bernard est le troisième de sept enfants, six garçons (dont saint Gérard de Clairvaux), et une fille, sainte Ombeline de Jully . Fils du seigneur Tescelin le Roux (Tescelin Saurel ou Sorrel6) et de sainte Alèthe de Montbard. Son père, Tescelin, est l'un des seigneurs de Châtillon-sur-Seine. Modeste chevalier, il est au service du duc de Bourgogne et cherche à faire un riche mariage. Il possède des terres autour de Montbard, d'Alise-Sainte-Reine, dans la vallée de la Laignes ou au confluent de l'Aube et de l'Aujon en plus de sa seigneurie de Fontaine7.


Vers 1100, Bernard de Clairvaux est envoyé à l'école de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine.
La famille de sa mère, Alèthe ou Aleth, est de plus haute lignée. Le grand-père de Bernard règne sur la seigneurie de Montbard : ses terres s'étendent sur les plateaux situés entre l'Armançon et la Seine. Son oncle, André de Montbard, est l'un des neuf fondateurs de l'ordre du Temple et devient même Grand Maître8. La famille de Bernard appartient donc à la moyenne noblesse9.

Vers 1100, il est envoyé à l'école canoniale de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine10. Après les rudiments, il suit le trivium, premier cycle d'enseignement consacré aux lettres (grammaire, rhétorique et dialectique). Montrant un goût particulier pour la littérature11, il acquiert une bonne connaissance de la Bible, des Pères de l'Église et de divers auteurs latins : Horace, Lucain, Sénèque (Lettres à Lucilius), Tacite, Juvénal, Perse, Stace, Térence et , surtout, Cicéron, Virgile et Ovide (y compris, de ce dernier, l'Art d'aimer)12, ce qui fait de lui un parfait représentant des lettres de son temps.

En revanche, il ne suit pas le quadrivium (deuxième cycle, portant sur l'arithmétique, la géométrie, la cosmologie et la musique)13. À l'âge de seize ou dix-sept ans, il perd sa mère et en est très vivement affecté. Il mène ensuite l'existence mondaine des jeunes nobles de son âge mais semble très vite vouloir entrer dans les ordres. Dans un premier temps, pour ne pas inquiéter sa famille par ses préparatifs à la vie monacale, il leur laisse entendre qu'il prépare un pèlerinage à Jérusalem14.

En 1112, il entre à l'abbaye de Cîteaux en compagnie de quatre de ses frères (le cadet Nivard les rejoindra plus tard) et d'une vingtaine de connaissances9. L'abbaye de Cîteaux a été fondée en 1098 par Robert de Molesme, et Étienne Harding en est l'abbé depuis janvier 1108. Les fondateurs se sont détachés de l'ordre de Cluny, alors en pleine gloire, pour vivre intégralement la règle de saint Benoît.

Ils souhaitent répondre à un idéal plus rigoureux : retour à la simplicité dans la vie quotidienne, dans le culte et dans l'art ; rupture avec le monde, pauvreté, silence, travail manuel, tels seront les éléments principaux de la création cistercienne. Cela correspond aux souhaits de Bernard qui veut parvenir à l'ascèse monastique la plus grossière15. Cet ascèse est comparable selon lui à la route de Jérusalem :

« par la montée grossière (…), vers la Jérusalem de la liberté, celle d'en-haut, notre mère14. »
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