Passer aux informations produits
1 de 3

MyReference

Livre Tabiano Le Terme Della Duchessa Maria Luigia 1841-1991 a Cura Di Maurizia Bonatti Bacchini

Livre Tabiano Le Terme Della Duchessa Maria Luigia 1841-1991 a Cura Di Maurizia Bonatti Bacchini

Prix habituel €15,00 EUR
Prix habituel Prix soldé €15,00 EUR
Vente Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

 

Titre : 

Tabiano Le Terme Della Duchessa Maria Luigia 1841-1991 

( TABIANO - Les bains de la duchesse Maria Luigia 1841-1991 )

Couverture :

Non applicable

Auteur :

Maurizia Bonatti Bacchini

Editeur : 

Casa Editrice Mattioli

Année : 

1991

Format :

Livre Souple, Broché

Collection : 

Art

Genre :

Esotérisme, Philosophie, Spiritualité, Religion, Croyance, Paranormal, Culte, Mystique, Magie, Occultisme, Politique, Ecologie, Médecine, Art

Langage : 

Version Italienne

Code Barre :

Non applicable

ISBN :

Non applicable 

Code perso: 

2608202302

État : 

Bon Etat Général, voir photos.

Possibilité D'Avoir Des Ecritures Et Défauts A L' Intérieur Du Livre

Dimension Environ :

Hauteur : 26 cm

Largeur : 20 cm

Poids : 810 g

Nb. de pages : 181 pages



Source internet :

Le thermalisme est l’ensemble des activités liées à l’exploitation et à l’utilisation des eaux thermales à des fins récréatives ou de santé. Cela se rapporte aussi bien à l’histoire, l’économie, les acteurs, le patrimoine qu'à l’ensemble des moyens (médicaux, sanitaires, sociaux, administratifs…) mis en œuvre dans les stations thermales lors des cures thermales.

Au sens large, le thermalisme est un phénomène historique, socio-culturel et médical, alors que le thermalisme contemporain concerne essentiellement l'utilisation thérapeutique des eaux thermales (crénothérapie).

Histoire
L'histoire du thermalisme est complexe et discontinue, le thermalisme historique étant différent du thermalisme moderne très médicalisé.

Les thermes de l'Antiquité
Origines grecques
Les premiers usages des eaux thermales semblent remonter aux Grecs, mais l'existence d'un véritable thermalisme est discutée. L'usage du bain est habituel dès l'époque homérique, le héros prend un bain purificateur et délassant après un combat. La baignoire est un meuble des élites, les athlètes pratiquent des bains individuels ou collectifs. L'usage des eaux thermales est évoqué dès le vie siècle av. J.-C. par le poète grec Ibycos1. La médecine hippocratique utilise les vertus curatives des bains chauds ou froids.

D'autre part, la plupart des sanctuaires grecs, y compris ceux de dieux non guérisseurs, se situent près de sources, notamment d'eaux chaudes. A fortiori, on connait plus de 200 sanctuaires à culte guérisseur disposant de telles sources2, où des pèlerins viennent pratiquer des ablutions rituelles. Toutefois, la puissance de guérison est liée aux forces telluriques souterraines et à la présence de la divinité, et non pas aux eaux elles-mêmes, ou à la présence de médecins les utilisant.

Selon E.Samama, on peut avancer que le « thermalisme grec » n'existe pas avant l'époque romaine (à partir du ier siècle av. J.C). Les textes et les données archéologiques concordent pour ne déceler des installations balnéaires importantes et leur utilisation curative qu'après la conquête romaine. Le thermalisme proprement dit, destiné à des patients ou des curistes, émergerait indirectement d'une tradition religieuse grecque (et non sportive liée aux gymnases) fusionnant avec une tradition sociétale ou récréative des thermes romains3.

Thermes romains

Vignette spécifique indiquant les thermes sur la carte de Peutinger.
Article détaillé : Thermes romains.
Les Romains perfectionnèrent la pratique des thermes par la construction d’aqueducs, dont certains donnaient accès à l'eau potable, tandis que d'autres alimentaient les thermes. La pratique des thermes romains est assez codifiée : on se déshabille pour prendre l'air chaud et les vapeurs, on prend ensuite un bain chaud, puis un bain froid revigorant. La fin du bain consiste en général en une séance d'épilation et de massages.

En Gaule, les Romains fondèrent des thermes à vocation médicale4, comme Aquae Tarbellicae (Dax) ou Aquae ou Aix la Romaine (Aix-les-Bains).

Sur la carte de Peutinger (dite « table de Peutinger »), copie médiévale d'une carte de l'Antiquité romaine, figurent plusieurs stations thermales, signalées par une vignette spécifique. On y trouve Aquis Calidis (Vichy), Aquae Bormonis (Bourbon-l'Archambault), Aquis Nisincij (Bourbon-Lancy), Aquis Sextis (Aix-en-Provence), Aquis Neri (Néris-les-Bains)…

Thermalisme médiéval et au début de la Renaissance
Infrastructures

Le bassin des ladres (lépreux) à Ax-les-Thermes, date du Moyen Âge. Sa source soigne les affections dermatologiques et rhumatologiques.
Les infrastructures thermales médiévales sont peu connues, mais il apparait que les bains sont utilisés dès le début du Moyen Âge, à partir d'anciens thermes romains5. Les bains prennent de l'importance durant le xiiie siècle, lorsque les papes les pratiquent eux-mêmes (recreatio corporis)6. Les premières normes thermales sont édictées par les principales cités-États de Toscane, du Latium et d'Émilie-Romagne. Elles visent à s'assurer la possession et le contrôle public des eaux principalement chaudes et minérales, qui sont vues non pas comme « des eaux miraculeuses », mais plutôt comme « des curiosités et merveilles de la nature ». Les premières cités à définir des espaces thermaux sont Sienne, Bologne, Volterra, Lucques, Florence, Pise7.

Les autorités municipales réalisent ainsi des bassins entourés de murs et sans toiture, accompagnés de bâtiments. Certains bassins sont dédiés aux saignées (faites par des sangsues), d'autres réservés aux femmes ou aux lépreux. On plaçait alors les lépreux dans des bains, puis on les envoyait se sécher au soleil pour améliorer leur guérison. Les blessés de guerre se retrouvaient aux thermes pour se rétablir.

Outre les soins pour les maux les plus divers, des sites sont associés à des lieux saints, d'autres à des lieux de licence sexuelle et de prostitution5.

L'hébergement aux bains est attesté dès le xiiie siècle, notamment près de Sienne, d'abord par des campements, puis par des immeubles de rapport, et enfin par des auberges.


Afficher tous les détails