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Pichet Cruche HB Quimper Henriot RI 295 Breton Homme

Pichet Cruche HB Quimper Henriot RI 295 Breton Homme

Prix habituel €20,00 EUR
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Pichet Breton 

Faïence De Quimper 

Signé HB Quimper 

Représente Une Breton

Bon état petit manque sur le bec  

H13cm environ

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Réf Perso: 1608240028 YR

SKU : Magasin (V)

Info Internet : 

La faïence de Quimper est produite depuis 1708 dans le quartier faïencier historique de Locmaria, près du centre-ville de Quimper. Sa production s'est développée en faisant venir l'argile de Bordeaux et RouenNote 1, bénéficiant de la présence de deux cours d'eau, l'Odet et le Steir et des forêts environnantes pour le combustible.

L'important développement de la faïence de Quimper au XVIIIe siècle puis au XIXe siècle entraînera au XXe siècle une concurrence acharnée des deux manufactures locales qui s'exprimera autant dans la créativité des décors, via plus de 250 artistes recensés, que sur les bancs des tribunaux.


Étienne Laget, Soupière Henriot (début XXe siècle), Manufacture Henriot Quimper.
Historique
Les premiers faïenciers de Locmaria
Famille Bousquet-La Hubaudière
Jean-Baptiste Bousquet, originaire du village de Saint-Zacharie en Provence, arrive en 1699 à Locmaria, depuis 1791 quartier de Quimper, pour y faire profession de « terrailler ». Potier et maître pipier (fabricant de pipes en terre), il utilise sans doute le four banal du couvent des Bénédictines.

Son fils Pierre Bousquet (1673-17491), maître faïencier patenté de Marseille, effectue certainement[réf. nécessaire] quelques séjours préparatoires chez son père qui lui vante les avantages de Quimper[réf. nécessaire] : de l'eau, des bois, des cours d'eau pour l'approvisionnement et l'écoulement des marchandises; des taxes modérées, une main d'œuvre bon marché et pas de concurrence dans l'Ouest. En 1708, Pierre achète une maison et bâtit un four, créant ainsi la première faïencerie de Quimper. Il fabrique de la vaisselle de faïence, des plats et assiettes, et surtout des pièces de forme, vierges, grottes de religion, tonnelets, cruches, pots à eau, tasses et autres récipients.

Le second fils de Jean-Baptiste, Charles, né à Saint-Zacharie en 1690, poursuit la production des pipes en terre après la mort de son père.

Pierre Bousquet a deux filles de son épouse Isabeau Hélette (1674-1753) :

Marie-Elisabeth : épouse de Pierre Bérardier2, elle est la mère de Denis Bérardier (1735-1794), principal du collège Louis-le-Grand, député à l'Assemblée nationale constituante et protégé pendant la Terreur par ses anciens élèves Camille Desmoulins et Maximilien de Robespierre (Denis Bérardier a d'ailleurs été élevé par Pierre Bousquet) ;
Marie-Jeanne, qui épouse le faïencier Pierre Bellevaux.
Pierre Bellevaux, né dans le Nivernais, se forme à la faïence à Rouen avec son oncle Edmée Serrurier. Il devient peintre, puis marchand faïencier circulant entre la Bretagne et Paris. En 1731, il épouse la fille de Pierre Bousquet et devient directeur de la faïencerie, apportant les techniques des faïences de Rouen. Il meurt en 1743, laissant une fille aussi appelée Marie-Jeanne.

Pierre Clément Caussy, né le 22 novembre 1724 à Rouen et mort en juillet 1782 à Quimper, épouse en 1749 Marie-Jeanne Bellevaux, et poursuit l'entreprise à Quimper. En 1770, il emploie 80 salariés. À sa mort, il laisse l'entreprise à sa fille Marie-Elisabeth, épouse d'Antoine de la Hubaudière (1744-1794), ingénieur des Ponts et Chaussées.

Antoine de la Hubaudière (1744-1794) : il laisse d'abord son épouse Marie-Elisabeth Caussy et son beau-père diriger la manufacture, puis abandonne son ancien métier pour venir épauler son épouse.

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