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Statue Antiquité Bronze Vénus de Lespugue

Statue Antiquité Bronze Vénus de Lespugue

Prix habituel €30,00 EUR
Prix habituel Prix soldé €30,00 EUR
Vente Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

Statue d'environ 12 cm

poids: 0.2kg 

Bon état

code perso : 0202250008

SKU : Cart MYST001

Reproduction en Bronze

info internet : 

La Vénus de Lespugue est une statuette en ivoire datant du Gravettien (Paléolithique supérieur) et l'une des plus célèbres représentations féminines préhistoriques. René Verneau l'appelle reine des Vénus aurignaciennes1.

Découverte
Elle a été découverte le 9 août 1922 par René et Suzanne de Saint-Périer dans la grotte des Rideaux, une des grottes de la Save situées dans les gorges de la Save, à Lespugue (Haute-Garonne)2. Alors que la fouille du site était achevée, un ultime coup de pioche mit au jour la statuette et l'endommagea fortement3 la morcelant en 9 morceaux principaux4.


Réplique de la Vénus de Lespugue en état lors de sa découverte. Arppeanum, Helsinki, Finlande.
Contexte archéologique
Contrairement à d'autres œuvres analogues, celle-ci a été découverte dans un contexte archéologique précis : l'industrie lithique et osseuse de la couche où elle se trouvait appartient au Gravettien (burins de Noailles, pointes de sagaies à rainures, lissoirs, perles en os), autrefois appelé Périgordien supérieur ou Périgordien Vc, transition Périgordien-Solutréen, soit environ 23000 à 22000 ans AP5.

La grotte a aussi été occupée au Bronze ancien et moyen6. Des traces d'installation ont été également prouvées pour l'antiquité et au Moyen Âge4.

Description
Selon Duhard (1993), c'est la plus grande des statues en ronde-bosse paléolithiques françaises et une des plus grandes connues en Eurasie7 ; ce qui est peut-être vrai concernant les représentations d'humains, mais pas une généralité absolue - exemple des bisons du Tuc d'Audoubert entre autres.

La statuette est en ivoire de mammouth. En partie brisée lors de sa découverte3, elle mesure 144 mm de haut7 (Saint-Périer indique 147 mm3), dont 100 mm du haut de la tête au sommet du triangle pubien et 44 mm de ce même sommet aux pieds. La largeur de l'hémi-pelvis droit, seul intact, est de 32 mm ; celle de l'hémi-thorax droit, bras compris, est de 20 mm. La tête fait 17 mm de hauteur et 15 mm de largeur. Le cou est large de 12 mm. Les cuisses font 40 mm dans leur plus grande largeur (région trochantérienne) et 36 mm à leur racine. L'épaisseur abdomino-fessière est de 35 mm7.

La tête est petite et ovoïde, dépourvue de détails anatomiques. Elle porte des traits gravés plus ou moins parallèles, descendant jusqu'aux trois-quarts de la face à l'avant et jusqu'aux omoplates à l'arrière3 ; ces traits sont généralement interprétés comme une figuration de la chevelure2,7 ; une seule publication, orientée vers l'étude de l'habillement féminin paléolithique, y voit une pièce d'habillement couvrant la tête8.

Les seins et les fesses sont très volumineux, pratiquement sphériques. Les jambes sont courtes et se terminent par des ébauches de pieds9.

Sur la face dorsale, une série de stries verticales parallèles part d'un trait horizontal situé sous les fesses. Cet élément est interprété comme une sorte de pagne. Les détails en sont très précis, montrant le sens de torsion de la cordelette et celui, opposé, des cordages du "pagne" ; Soffer et al. y voient même des effilochures de certaines cordes en bas du "pagne" ; ces détails, d'après eux, viennent renforcer l'importance des vêtements et autres objets fabriqués à partir de matières végétales. La position très basse de la cordelette de maintien rappelle celle sur la vénus de Dolní Věstonice10.

Cette statuette correspond à ce qui a été appelé la « loi de frontalité »

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