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Statue Gudéa Antiquité Orientale 2120 av JC Bronze

Statue Gudéa Antiquité Orientale 2120 av JC Bronze

Prix habituel €30,00 EUR
Prix habituel Prix soldé €30,00 EUR
Vente Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

Statue d'environ 10 cm

poids: 0.361kg 

Bon état

code perso : 0202250004

SKU : Armoire Métallique C Tiroir 4 Cart MYST001 (V)

Reproduction en Bronze

info internet : 

Gudea, ou selon sa forme francisée Goudéa (en sumérien, « L'Appelé »), est un souverain de la cité-État de Lagash, en Mésopotamie, dans le pays de Sumer. Il règne vers 2150/2130 - 2120/2110 av. J.-C. Il est célèbre pour de nombreuses statues qui le représentent. Plusieurs sont faites en diorite, roche magmatique noire extrêmement solide.

Sources
En quantité, la documentation sur Gudea est pléthorique : en 2000, C. Suter identifiait la bagatelle de 2 445 objets portant une inscription cunéiforme dont il est le commanditaire2, corpus qui a augmenté depuis, notamment à la suite de la reprise des fouilles des sites de l'ancien royaume de Lagash3.

Le type d'objet le plus nombreux est, de très loin (plus de 2 000), le clous de fondation en argile, enterré à l'origine sous un bâtiment dont il commémore la fondation. Viennent ensuite les briques estampées (plus de 200), des tablettes de fondation (une quarantaine), des figurines de fondation en cuivre reprenant la forme de clous, aussi des inscriptions sur des têtes de massue, des vases en pierre, et des statues et des stèles2. La grande majorité (plus de 1 800) provient du site de Tello, l'antique Girsu, quelques dizaines des deux autres sites majeurs du royaume, Zurghul (Nigin/Nina) et al-Hiba (Lagash), beaucoup (plus de 500) ayant une provenance exacte inconnue car ils sont issus de fouilles clandestines4.

Ces objets comprennent pour la plupart de courtes inscriptions de fondation de sanctuaires, d'autres des inscriptions votives (accompagnant une offrande), celles des statues étant plus développées. Elles sont très stéréotypées et, au minimum, elles contiennent le nom de la divinité à laquelle est voué l'édifice où ont lieu les travaux, le nom de Gudea en tant que commanditaire et l'identification de l'édifice. Une même inscription est souvent recopiée sur de nombreux objets, y compris sur des supports différents : on trouve une centaine de textes différents répartis sur plus de 2 400 objets, certains n'étant du reste distingués que par des variantes mineures telles que l'ajout ou le retrait d'une ou deux lignes5. Le texte le plus long daté du règne de Gudea est le récit de construction du temple de Ningirsu, donc une version extrêmement détaillée des inscriptions de fondation, inscrite sur deux gros cylindres en argile6. Ce texte et les autres inscriptions longues du règne de Gudea ont joué un rôle important dans la redécouverte de la langue sumérienne, notamment par les travaux de F. Thureau-Dangin (Inscriptions de Sumer et d'Akkad, 1905) et d'A. Falkenstein (Grammatik der Spräche des Gudea von Lagasch, 1949-50).

Les statues en diorite de Gudea occupent une place à part dans ce corpus, en raison de leur importance dans l'histoire de l'art de la Mésopotamie antique. Elles sont au moins 21 (l'authenticité d'une partie ou son attribution au règne de Gudea étant discutée), accompagnées par des têtes sculptées dans le style de l'époque de Gudea qui semblent avoir fait partie de statues de cette période, et portent des inscriptions parfois très développées7. L'art de l'époque de Gudea est également représenté par des figurines de fondation en cuivre, représentant le roi portant un panier à briques, une divinité accroupie ou un animal, un bassin en calcaire sculpté, des statues fragmentaires de lion, et plusieurs bas-reliefs fragmentaires, ainsi que des sceaux-cylindres et empreintes de sceaux-cylindres (représentant souvent une scène de présentation/intercession d'un orant humain devant une divinité)8. L'association constante des images et des textes a incité à étudier les rapports qui les unissent afin d'éclairer leurs significations et leurs fonctions, plutôt que de les étudier séparément9,10.

La documentation administrative, d'ordinaire très importante pour reconstituer l'histoire de ces périodes, occupe une place marginale pour l'étude du règne de Gudea. Environ 600 tablettes de l'époque de sa dynastie (donc, en gros, le XXIIe siècle av. J.-C.) ont été identifiées. Seule une minorité comprend une formule de datation qui permet de l'attribuer au règne de Gudea, mais il est estimé sur la base de la paléographie (notamment l'aspect des signes cunéiformes) que la plupart d'entre elles datent de son règne ou de celui de son fils et successeur Ur-Ningirsu II

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