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Tasse Petit Chaperon Rouge Porcelaine Havilaine

Tasse Petit Chaperon Rouge Porcelaine Havilaine

Prix habituel €15,00 EUR
Prix habituel Prix soldé €15,00 EUR
Vente Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

Caractéristiques :

Taille: Hauteur 6cm diamètre 8.5cm

État : en l'état de chine

signature : Havilaine 

Info:

Le Petit Chaperon rouge est un conte de tradition orale d'origine française.

Il est surtout connu par le biais de deux versions collectées, retranscrites et interprétées par les moralistes Charles Perrault en France et les frères Grimm en Allemagne. Depuis le milieu du xxe siècle, il a fait l'objet de nombreux détournements opérant un retour aux sources de la tradition orale et populaire du conte.

Versions originelles du conte
Le Petit Chaperon rouge est un conte de la tradition populaire française qui a connu de nombreuses versions au cours de l’histoire et selon les pays où il a été repris. On dénombre une centaine de variantes du conte1,2,3.

Les paysans français racontaient l’histoire dès le xive siècle. L'une des versions orales du conte est des plus sanglantes : le loup, arrivé chez la mère-grand, la dévore en gardant toutefois un peu de côté, et prend sa place. Le petit garçon arrive et, ne se doutant de rien, obéit à la fausse grand-mère lui disant de manger un peu de viande et de boire un peu de vin, en fait la chair et le sang de l'aïeule (le petit garçon s'interrogerait même quant aux dents présentes dans la chair, question à laquelle le loup lui répondrait qu'il s'agit de haricots).

Une version de l'histoire du Petit Chaperon rouge est sculptée au palais Jacques-Cœur de Bourges (en France), palais du xve siècle, ce qui atteste encore de l'ancienneté de ce conte populaire.

On retrouve trace de l’histoire d'un Petit Chaperon rouge dans la tradition orale de nombreux pays européens, sous différentes versions, antérieures au xviie siècle. Dans ses versions européennes, le conte oppose le plus souvent, dans une convention toute médiévale, l’univers sûr du village aux dangers de la forêt, même si aucune version écrite ne remonte à cette époque 4. En fait la version écrite la plus ancienne remonte à un poème « De puella a lupellis servata » compris dans le recueil Fecunda ratis, rédigé au xe siècle par l’écolâtre Egbert de Liège5.

L’anthropologue britannique Jamie Tehrani, de l’Université de Durham, a ainsi mené une étude mathématique sur 58 variantes du conte en se concentrant sur 72 variables (nombre et sexe des protagonistes, le type d'animal, la fin, les ruses utilisées, etc.)2 : cette étude présente cependant de nombreux problèmes6. Dans certaines des versions les plus anciennes, le Petit Chaperon rouge est un jeune homme déguisé en fille et envoyé par Mère-Grand dans la forêt hostile entourant le village pour tuer le loup. Le conte porte d'abord sur le travestissement et la dissimulation. La couleur du Chaperon servant au travestissement est une référence symbolique au meurtre du Loup. Dans la version italienne, intitulée La Finta Nonna7. (La Fausse Grand-mère), la petite fille l’emporte sur le Loup grâce à sa propre ruse, sans l’aide d’un homme ou d’une femme plus âgée. Dans cette version également, le conte insiste sur la dissimulation et la ruse.

Le conte du Petit Chaperon rouge est devenu l’un des plus populaires en Europe et dans le monde grâce à la grande versatilité de la situation triangulaire entre le Petit Chaperon rouge, le loup et mère-Grand. Il permettait aux conteurs de proposer différentes variantes en fonction de leur public et de l'objectif visé3.

Le personnage du chasseur (ou d'un bûcheron, selon les versions), inexistant au départ, n'apparaîtra que dans une des versions les plus tardives du conte, celle des frères Grimm8, reléguant le Petit Chaperon rouge, qu'il soit homme ou femme, dans un rôle plus passif.

Il existe une version chinoise du conte : dans celle-ci, c'est la grand-mère qui se rend chez ses trois petites filles. Elle rencontre le loup qui, après l'avoir interrogée, la tue et prend son apparence dans le but de tromper et de manger les trois filles. Ces dernières, cependant, finissent par comprendre l'imposture et par tuer le loup par la ruse. On peut aussi citer les versions coréennes où l'agresseur est un tigre, la victime, la mère et les enfants, au moins un garçon et une fille.

Versions des moralistes
Versions de Charles Perrault

Gouache ornant un manuscrit des Contes de ma mère l'Oye de Charles Perrault, 1695.
La plus ancienne version retranscrite et figée est celle de Charles Perrault, parue dans Histoires ou contes du temps passé, avec des moralités le 11 janvier 16979. Cette version est plus malheureuse et plus moralisatrice que celles qui suivront. L’héroïne en est une jeune fille bien élevée, la plus jolie du village, qui court à sa perte en donnant au loup qu’elle rencontre dans la forêt les indications nécessaires pour trouver la maison de sa grand-mère. Le loup mange la vieille dame en se cachant des bûcherons qui travaillent dans la forêt voisine. Il tend ensuite un piège au Petit Chaperon rouge et finit par la manger. L’histoire se termine ainsi, sur la victoire du loup.

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