Grand Vase Verre Vert Bullé style Biot
Grand Vase Verre Vert Bullé style Biot
Caractéristiques :
Taille: 40cm/8cm
État : en bon état d'usage général
signature :
Info :
Code Personnel : 09
On appelle verre :
un matériau dur, fragile (cassant) et transparenta, à base de dioxyde de siliciumb et de fondants1. Cette définition est celle du sens commun et c'était aussi celle des scientifiques jusqu'au xixe sièclec. Avant le xxe siècle en effet les verres silicatés (verres sodocalciques) étaient pratiquement les seuls matériaux transparents que l'on savait produire industriellement, et encore aujourd'hui ce sont les verres produits en plus grande quantité (vitrages, vaisselle et verrerie de laboratoire, notamment). Cette définition est porteuse de toute la symbolique établie de la transparence présentée par le verre2 ;
plus généralement, tout solide non cristallin présentant le phénomène de transition vitreuse. Cette définition, proposée par Jerzy Zarzycki3,4, est celle qui fait aujourd'hui consensus au sein de la communauté scientifique.
Les verres sont généralement obtenus par le refroidissement d'un liquide, suffisamment rapide pour empêcher la cristallisation. Pour certains matériaux — dits « vitrifiables » — il suffit d'une vitesse de refroidissement de l'ordre de quelques degrés par minute, pour d'autres il faut dépasser le milliard de degrés par seconde5. On peut aussi former des verres par déposition d'une vapeur sur un substrat froid6.
Extensions du mot « verre »
La définition classique du mot « verre » (un matériau dur, fragile et transparent, à base de silice) est insuffisamment précise, notamment parce qu'elle inclurait le quartz parmi les verres. Le développement de nouveaux matériaux transparents, depuis un siècle, a rendu cette définition désuète et source de confusion, notamment parce qu'il est difficile de s'assurer qu'un matériau fragile et transparent est bien réellement dur et réellement fait de silice. L'exemple le plus flagrant est le verre de lunettes qui, bien qu'on l'appelle « verre » ne répond pas à la définition première : les verres actuels ne sont, ni particulièrement durs, ni à base de silice (ce sont des matériaux organiques). La glace de montre est couramment appelé "verre de montre" alors qu'elle n'est pas nécessairement faite de verre (elle peut être en "verre saphir" qui ne contient pas de silice et au sens scientifique n'est pas un verre).
On parle également de « perles de verre » pour des matériaux produits depuis plus de 3 000 ans, même si ces perles ne sont pas du tout transparentes (l'aspect vitreux suffit à leur attribuer le nom de verre). Il en va de même pour les millefiori produits depuis l'antiquité. La laine de verre n'a aucune nécessité d'être transparente, elle peut donc être juste translucide, voire noire (de même pour la mousse de verre). On nomme donc « verre » dans le langage courant des objets qui n'en sont pas faits, au sens de la définition commune du verre. À l'inverse, certains matériaux correspondent parfaitement à la définition commune du verre sans en être : outre le quartz certaines céramiques7 sont des matériaux silicatés, durs, fragiles, transparents dans le visible mais ce ne sont pas des verres.
La communauté scientifique internationale donne donc une autre définition du verre : du point de vue physique, le verre est un matériau amorphe (c’est-à-dire non cristallin) présentant le phénomène de transition vitreuse. En dessous de sa température de transition vitreuse, qui varie fortement avec la composition du verre (plus de 1 000 °C pour la silice vitreuse, moins de 40 °C pour le sélénium amorphe), le verre se présente à l’état vitreux. Aujourd'hui, un grand nombre de solides amorphes sont regroupés sous le nom de « verre ». Ainsi, on fabrique non seulement des verres minéraux, mais aussi des verres organiques et même des verres métalliques