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Laser Disc Seven

Laser Disc Seven

Prix habituel €5,90 EUR
Prix habituel Prix soldé €5,90 EUR
Vente Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.
Format : Disque Laser 
Style :  Cinéma
Année : 1995
Code: 3384445002131
Éditeur : 
Zone de Lecture : 
Langue : VF
Pour Malentendants : NA
État: Occasion Non testé 


SYNOPSIS

Seven (parfois stylisé Se7en), est un thriller psychologique américain réalisé par David Fincher, sorti en 1995.

Avec dans rôles principaux les acteurs Brad Pitt et Morgan Freeman, entourés notamment de Gwyneth Paltrow et de Kevin Spaceya, le film raconte l'enquête des inspecteurs David Mills (Brad Pitt) et William Somerset (Morgan Freeman) lorsque ceux-ci traquent un tueur en série inconnu qui utilise les sept péchés capitaux comme motif de ses meurtres.

Le scénario du film a été influencé par l'expérience new-yorkaise du scénariste Andrew Kevin Walker, qui y a fait ses débuts d'écrivain. Bien que la ville où se déroule l'action du film ne soit pas nommée, le tournage du film a lieu à Los Angeles, la dernière scène étant tournée près de Lancaster, en Californie. On constate tout de même le nom New-York pizza dans le restaurant ou ils retrouvent un indicateur au milieu du film.

Ce film marque le début d'une amitié entre David Fincher et Brad Pitt, le réalisateur et l'acteur se retrouvant ensuite à deux reprises : lors de Fight Club (1999) et L'Étrange Histoire de Benjamin Button (2009).

Seven est à la fois un succès commercial et critique, le film ayant rapporté 327 millions de dollars au box-office pour un budget de production de 33 millions.

Synopsis
Deux policiers, William Somerset et David Mills, sont chargés d'une enquête criminelle concernant un tueur en série psychopathe, lequel planifie méthodiquement ses meurtres en fonction des sept péchés capitaux qui sont : la gourmandise, l'avarice, la paresse, la luxure, l'orgueil, l'envie et la colère.

William Somerset est un inspecteur de police particulièrement lettré, mesuré et posé. Il est tout autant vieillissant, taciturne et désabusé par son travail. Il est aussi à sept jours de la retraite. Affecté aux homicides au sein d'une brigade criminelle dans une grande ville américaine non nommée, il attend avec impatience son départ. Dans l’intervalle, son successeur lui est présenté. C'est l'inspecteur David Mills. Ce dernier a caractère impétueux, comme un chien fou. Il est aussi vif et idéaliste. Il est fraîchement marié. Devant faire équipe ensemble pendant une semaine, les deux hommes connaissent un début quelque peu rugueux.

Peu après, le binôme est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un homme de très forte corpulence retrouvé mort dans son appartement. La tête de la victime a été enfoncée dans son assiette de spaghettis, ses membres (bras, jambes, chevilles) étant dans le même temps ligotés aux montants de sa chaise elle-même vissée au sol, ce qui a entraîné l'étouffement de l'obèse dans son assiette.

Mills s'occupe ensuite d'une autre affaire, le meurtre d'un avocat sauvagement assassiné. Sur la scène de crime, il découvre le mot « Avarice », inscrit en lettres de sang. Des indices laissent à penser que les deux affaires sont liées et seraient l’œuvre d'un unique tueur en série. Les deux policiers ne tardent pas à pressentir que ces crimes sont peut-être inspirés des sept péchés capitaux ; le premier meurtre, celui de l'homme obèse, symboliserait alors le péché de « Gourmandise ».

Grâce à des empreintes digitales (qui ne sont pas celles de la victime) relevées derrière un tableau sur la scène de crime du deuxième meurtre, Somerset et Mills identifient un suspect qui déjà connu de la police. Se rendant à son domicile, les deux policiers y trouvent un individu extrêmement décharné, pâle et inerte, mis sous un drap et attaché sur un lit. Lorsque l'un des policiers qui les accompagne braque sa lampe torche vers les yeux de la victime, l'homme se met à convulser : il est donc encore vivant mais dans un état désespéré. La victime est un ancien trafiquant de drogue qui est maintenu aux limites de la vie et de la mort à l'aide de médicaments. À côté de lui, de multiples photos (des polaroids) montrent sa dégénérescence physique au fil du temps, attaché sur le lit et apparemment victime de sévices. L'on peut estimer sa dégénérescence depuis un an. Il symbolise le péché de « Paresse ». Somerset et Mills en viennent logiquement à la conclusion que l'auteur de ces crimes a prémédité ses actes depuis une longue période.

Alors qu'ils mènent l'investigation de l'appartement, un photojournaliste arrive sur les lieux et commence à photographier la scène de crime. Irrité par cette présence inopportune, Mills s'emporte pour faire déguerpir le photographe. Celui-ci finit par s'en aller mais, juste avant de disparaître, prend une dernière photo de Mills alors en pleine explosion de colère, annonçant à l’inspecteur qu'ils se retrouveront bientôt. Mills rétorque en lui donnant son nom, qu'il épelle.

Tracy, l'épouse de David Mills, est malheureuse d'avoir dû emménager dans cette grande ville où elle ne connaît personne. Elle se confie à Somerset, lui révélant qu'elle est enceinte de Mills mais qu'elle ne le lui a pas encore annoncé. Somerset lui explique combien cette métropole, tentaculaire et dangereuse, ne lui paraît pas un lieu approprié pour élever un enfant. Il lui avoue aussi qu'il avait lui-même persuadé sa propre compagne d'avorter il y a plusieurs décennies. Il conseille à Tracy d'agir silencieusement si elle décide de mettre fin à la grossesse. Dans le cas contraire, elle devra tout faire pour rendre cet enfant heureux, ce qui provoque les pleurs de Tracy, paniquée par sa responsabilité et son amour pour Mills.

Au cours de l'enquête, Somerset déduit que le tueur en série dont ils s'occupent a longuement étudié les sept péchés capitaux avant de commettre ses crimes, et qu'il a donc probablement emprunté toute une littérature sur cette thématique à la grande bibliothèque de la ville. Sachant que le FBI consigne illégalement l'identité de tous ceux qui empruntent des livres sulfureux ou politiquement sensibles, Somerset soudoie une de ses connaissances (qui a ses entrées à l'agence) pour vérifier les registres d'emprunts de la bibliothèque. La requête aboutit à une identité, celle d'un individu dénommé « Jonathan Doe »b et à l'adresse de son domicile. Les deux policiers s'y rendent.

Alors que Somerset et Mills se trouvent face à la porte de l'appartement de « Doe », un individu surgit dans le couloir, arrivant par l’escalier de l'étage et, dès qu'il les voit, ouvre le feu sur eux avant de s’enfuir. Mills se lance à sa poursuite, mais l'individu parvient à le maîtriser et à le désarmer, puis pointe son arme sur lui. Mais subitement il disparaît, épargnant Mills.

Bien qu’ils n'aient aucun mandat de perquisition, Mills force l'entrée de l'appartement de « Doe » sans demander son avis à Somerset. À l’intérieur, les deux policiers y découvrent des dizaines de livres et de cahiers (écrits de la main du tueur) remplis de jugements irrationnels, ainsi que des preuves menant à une autre victime potentielle. L'appartement de « Doe » est cependant vierge de toute empreinte digitale. Mills découvre aussi une photo de lui, prise en gros plan ; les inspecteurs comprennent alors que « Doe » est le photographe avec lequel Mills avait eu une altercation auparavant, dans l'appartement du trafiquant de drogue.

La victime suivante est une prostituée. « Doe » a contraint un de ses clients à porter un gode-ceinture équipé d'une lame tranchante, puis à la violer avec cet attirail fatal. La prostituée a été ainsi tuée, le vagin lacéré par la lame, mourant par là où elle péchait. Son meurtre symbolise le péché de « Luxure ».

Par la suite, on retrouve le cadavre d'une jeune mannequin, la tête recouverte de bandages. Ligotée à un lit, elle tient dans une main un téléphone et dans l'autre un cachet. Sur le cadavre est posé un écrit manuscrit de Doe, où celui-ci explique qu'il a lacéré le visage du mannequin, l'a attaché au lit, bandé son visage puis a placé dans ses mains le téléphone et le cachet. Il a annoncé à sa victime qu'elle avait le choix entre appeler les secours avec le téléphone (elle serait alors sauvée mais défigurée à vie, ruinant sa carrière de mannequin), ou elle pouvait préférer avaler le cachet qui lui serait fatal. En optant pour la deuxième solution, c'est-à-dire le suicide, elle a donc commis le péché d'« Orgueil ».

De retour au commissariat, les deux policiers voient apparaître avec stupeur John Doe, le tueur se rendant de lui-même aux autorités. Ses vêtements sont recouverts du sang du mannequin défiguré, mais aussi de celui d'une autre victime, sur le moment non identifiée. Pour ne pas laisser d'empreintes digitales, « Doe » s'était rogné le bout des doigts. Par l’intermédiaire de son avocat, il offre aux enquêteurs deux options : il est prêt à signer des aveux complets sur les meurtres, à condition que les deux enquêteurs (et eux seuls) l'accompagnent sur le lieu où se trouvent les deux dernières victimes ; ou bien, il plaidera la folie afin d'obtenir une irresponsabilité pénale lors de son jugement.

Bien que Somerset soit réticent, Mills accepte l'offre de « Doe ». Le meurtrier indique alors aux deux policiers un lieu isolé en pleine campagne, où d'après lui se trouvent les deux dernières victimes. Durant leur trajet en voiture, « Doe » affirme aux deux policiers que c'est Dieu qui lui a commandé de punir les pécheurs et de révéler que le monde est un lieu dépravé, ajoutant que d'autres personnes comprendront son message et lui succéderont. Durant la discussion, il raille également le comportement de Mills, se confrontant aux certitudes du policier sur la société dans laquelle ils vivent, sous le regard de Somerset qui cherche à soutirer des informations au tueur par le biais de questions habiles.

Peu après leur arrivée sur place, les policiers voient arriver au loin une camionnette de livraison, venant dans leur direction ; Somerset part intercepter le véhicule tandis que Mills reste seul avec Doe, entravé et tenu en joue par l'inspecteur. À une centaine de mètres de là, le livreur de la camionnette remet à Somerset un paquet, une boîte en carton d'une vingtaine de centimètres, en lui affirmant qu'il a reçu comme instruction de la livrer ici, à ce moment précis. Pendant ce temps, surveillé par Mills, « Doe » explique à ce dernier combien il l'admire, sans dire pourquoi, ce qui finit par agacer Mills qui l'insulte sans gêne.

Après avoir indiqué par radio à l'équipe de policiers qui les couvrent ce qu'il va faire, Somerset se décide à ouvrir la boîte mais, immédiatement, recule d'effroi quand il en découvre le contenu. Puis, il fait demi-tour et retourne en se précipitant vers Mills, tout en lui criant de lâcher son arme. C'est à ce moment que « Doe » révèle à David Mills que la boîte contient la tête de son épouse, Tracy, qu'il a tuée au matin chez elle après le départ de l'inspecteur. « Doe » lui affirme que lui-même symbolise le péché d'« Envie », ayant désiré vivre la même vie de famille idéale que celle de Mills. Alors que Somerset arrive vers eux, « Doe » avoue à Mills avoir échoué à « jouer au mari » avec elle, puis se moque de lui quand il comprend que Mills ignorait la grossesse de sa femme.

Mills, après une phase de colère où il refuse de croire « Doe » et demande avec insistance à Somerset ce qu'il y a dans la boite, braque son arme sur le tueur, menaçant de le tuer. Somerset, jetant sa propre arme, essaye de le retenir en lui affirmant que s'il tue « Doe », c'est lui qui gagnera parce que c'est ce qu'il souhaite. Mais Mills, submergé par la douleur et obnubilé par l'image de sa femme, bascule soudainement dans la folie et abat Doe de plusieurs balles tirées en pleine tête. Il symbolise alors le péché de « Colère », et parachève par la même occasion l'œuvre de « Doe ». En état de choc, Mills se rend ensuite dans la direction de la boîte.

Plus tard, arrivé sur les lieux avec d'autres policiers, le supérieur des deux hommes demande à Somerset ce qu'il va devenir et où il sera. Regardant Mills, prostré à l'arrière de l'une des voitures de police, Somerset lui répond : « Je serai dans le coin », disant de manière implicite qu'il ne prendra pas sa retraite.

La fin du film est l’évocation en voix off de Somerset, qui dit la phrase suivante : « Ernest Hemingway a écrit : "Le monde est un bel endroit qui vaut la peine qu'on se batte pour lui". Je suis d'accord avec la seconde partie1 ».

Fiche technique
Titre original et français : Seven (parfois orthographié Se7en)
Titre québécois : Sept (parfois orthographié Sep7)
Réalisation : David Fincher
Scénario : Andrew Kevin Walker
Musique : Howard Shore
Décors : Arthur Max
Costumes : Michael Kaplan
Photographie : Darius Khondji
Montage : Richard Francis-Bruce
Conception du générique : Kyle Cooper
Production : Phyllis Carlyle et Arnold Kopelson
Société de production : New Line Cinema
Société de distribution : New Line Cinema (États-Unis), Metropolitan Filmexport (France), Polygram Filmed Entertainment (Belgique)
Budget : 30 000 000 $2
Pays de production : Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue originale : anglais
Format : couleurs - 35 mm
Genre : Thriller psychologique, policier et néo-noir3
Durée : 127 min
Dates de sortie :
États-Unis : 22 septembre 1995
France : 31 janvier 1996
Classification4 :
États-Unis : R
France : interdit aux moins de 12 ans
Distribution
Brad Pitt (VF : Bernard Gabay ; VQ : Alain Zouvi) : l'inspecteur David Mills
Morgan Freeman (VF : Med Hondo ; VQ : Victor Désy) : l'inspecteur William Somerset
Gwyneth Paltrow (VF : Juliette Degenne ; VQ : Natalie Hamel-Roy) : Tracy Mills
Kevin Spacey (VF : Bernard Alane ; VQ : Pierre Auger) : John Doe (non crédité dans le générique de début)
R. Lee Ermey (VF : Michel Fortin ; VQ : Jean Fontaine) : le capitaine de police au commissariat
Richard Roundtree (VF : Pascal Renwick ; VQ : Vincent Davy) : le procureur Martin Talbot
Leland Orser (VF : Vincent Violette) : l'homme terrorisé du club qui participe contre son gré au meurtre de la prostituée
John C. McGinley (VF : Jean-Jacques Nervest ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : un membre du SWAT de Californie
Julie Araskog (VF : Monique Thierry) : Madame Gould, la femme de l'avocat
Richard Portnow (VF : Jacques Bernard ; VQ : Jean Marchand) : le docteur Beardsley
Reg E. Cathey (VF : Michel Vigné ; VQ : Éric Gaudry) : le médecin légiste qui examine l'obèse
Richard Schiff (VF : Denis Boileau ; VQ : Luis de Cespedes) : l'avocat de John Doe
Michael Massee : le patron du club underground, interrogé après le meurtre de la prostituée
Mark Boone Junior (VQ : Hubert Gagnon) : l'agent du FBI
Emily Wagnerc (VF : Déborah Perret) : la détective Sara
Daniel Zacapa (en) (VF : Michel Tugot-Doris) : le détective Taylor
John Cassini (en) (VF : Daniel Lafourcade) : l'officier Davis, escortant Mills et Somerset sur le lieu du premier crime
Martin Serene (VF : Marc François) : le propriétaire du « Wild Bill »
Pamala Tyson (VF : Laurence Crouzet) : la femme sans abri donnant un faux témoignage
Peter Crombie (en) : le docteur O'Neill, examinant la femme défigurée
Richmond Arquette (VF : Chris Bénard) : le livreur dans le désert
Alfonso Freemand : l'expert en empreintes digitales
Hawthorne James (en) : Georges, le gardien de nuit de la bibliothèque
Andrew Kevin Walker : le cadavre sur la première scène de crime
Bob Mack : le cadavre du « gras-double »
Charles S. Dutton : un policier (caméo non crédité)

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