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Livre 70 ans De Medecine Libérale Et Sociale, Par Jean- Pol Durand

Livre 70 ans De Medecine Libérale Et Sociale, Par Jean- Pol Durand

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Titre : 

70 ans De Médecine Libérale Et Sociale

1928-1998 Anniversaire de la confédération des syndicats médicaux français.

Il a été tiré de l'édition originale de cet ouvrage cinq cents exemplaires sur papier Modigliani, numéroté de 1 à 500.

Exemplaire n° 317

Couverture :

Non applicable

Auteur :

Jean-Pol Durand

Éditeur : 

CSMF

Année : 

1998

Format :

Couverture Souple

Collection : 

Médecine 

Genre :

Esotérisme, Philosophie, Psychologie, Spiritualité, Religion, Croyance, Paranormal, Culte, Mystique, Magie, Occultisme, Politique, Ecologie, Médecine, Art, Documentaire, Société, Histoire,  Biographie, Science

Langue : 

Version Francaise

Code Barre : 

Non applicable

Livres :

Non applicable

Personnel du code :

0309202319

État : 

Dans L'Etat, Voir Photos.

Possibilité D'Avoir Des Ecritures Et Défauts A L'Intérieur Du Livre

Dimension Du Livre Environ :

Hauteur : 21 cm pour un livre

Largeur : 17  cm pour un livre

Poids : 400 g

Nombre de pages : 128

Source internet :

 La médecine (du latin : medicina, qui signifie « art de guérir, remède, potion »1), au sens de pratique (art), est la science témoignant de l'organisation du corps (anatomie), son fonctionnement normal (physiologie) , et chercher à préserver la santé (physique comme mentale) par la prévention (prophylaxie) et le traitement (thérapie) des maladies. La médecine humaine est complémentaire et en synergie avec la médecine vétérinaire.

La médecine contemporaine utilise l'examen clinique, les soins de santé, la recherche et les technologies biomédicales pour diagnostiquer et traiter les blessures et les maladies, habituellement à travers la prescription de médicaments, la chirurgie ou d'autres formes de thérapies.

Histoire
Article détaillé : Histoire de la médecine.
Préhistoire et Antiquité
Il n'existe pas suffisamment de données fiables pour déterminer le début de l'usage des plantes à des fins médicinales (phytothérapie). Les données médicales contenues dans le Papyrus Edwin Smith2 peuvent être datées du xxxe siècle av. J.-C.3. Les premiers exemples connus d'interventions chirurgicales ont été réalisés en Égypte aux alentours du xxviiie siècle av. J.-C. (voir chirurgie). Imhotep sous la troisième dynastie est parfois considéré comme le fondateur de la médecine en Égypte antique et comme l'auteur original du papyrus d'Edwin Smith qui énumère des médicaments, des maladies et des observations anatomiques. Le papyrus gynécologique Kahun4 traite des maladies des femmes et des problèmes de conception. Nous sommes parvenus trente-quatre observations détaillées avec le diagnostic et le traitement, certaines d'entre eux étant fragmentaires5. Datant de 1800 av. J.-C., il s'agit du plus ancien texte médical, toutes catégories confondues. On sait que des établissements médicaux, désignés par l'expression Maisons de vie ont été fondées dans l'Égypte antique dès la première dynastie6.

Les plus anciens textes babyloniens sur la médecine remontent à l'époque de l'ancien empire babylonien dans la première moitié du IIe millénaire av. J.-C. Cependant, le texte babylonien le plus complet dans le domaine de la médecine est le Manuel de diagnostic écrit par Esagil-kin-apli le médecin de Borsippa7, sous le règne du roi babylonien Adad-ALPA-iddina (1069-1046 av. J. -C.)8.

Hippocrate, est considéré comme le père fondateur de la médecine moderne et rationnelle9,10, et ses disciples ont été les premiers à décrire de nombreuses maladies. On lui attribue la première description des doigts en baguette de tambour, un signe important pour le diagnostic de la bronchopathie chronique obstructive, du cancer du poumon et des cardiopathies cyanogènes congénitales. Pour cette raison, le symptôme des doigts en baguette de tambour est parfois appelé hippocratisme digital 11. Hippocrate a également été le premier médecin à décrire la face hippocratique. Shakespeare fait une allusion célèbre à cette description dans sa relation de la mort de Falstaff dans Henri V, acte II, scène III12,13. Le Corpus hippocratique vulgarise la théorie des humeurs. La médecine rationnelle grecque et latine coexistent cependant toute l'Antiquité avec les cultes des Dieux guérisseurs14.

Agnodice (Hagnodice) ou Hagnodikè (en grec ancien : Ἁγνοδίκη) fut, selon une légende grecque rapportée par Hygin (Caius Julius Hyginus) dans la 274e de ses Fabulae, l'une des premières femmes médecin et gynécologue15. Issue de la haute société athénienne, elle se déguisa en homme pour suivre les cours de médecine du célèbre médecin Hérophile. Vers 350 av. J.-C., elle passe l'examen et devient gynécologue, mais sans révéler qu'elle était une femme16.

Moyen Âge

Le plus ancien inventaire des instruments chirurgicaux a été dressé par Aboulcassis au 11e siècle

Avicenne (980-1037)
Articles connexes : Médecine arabe au Moyen Âge, Médecine dans l'Empire byzantin, Médecine médiévale dans l'Occident chrétien et Médecine traditionnelle chinoise .
La médecine pratiquée et enseignée en occident à ses racines dans les connaissances acquises et protocolées de l'Antiquité au Ier millénaire av. J.-C. de l'Orient à l'Empire romain.

Elles proviennent de la Torah, étonnement rationnelle en la matière, car tenant compte des conditions climatiques17. En effet, les cinq livres de Moïse qui la constituant, contiennent diverses « lois » ayant des conséquences directes sur la santé à travers différents rituels, telles que l'isolement des personnes infectées (Lévitique 13:45-46), le lavage des mains après avoir manipulé un cadavre (Livre des Nombres 19 : 11-19) et l'enfouissement des excréments à l'extérieur du campement (Deutéronome 23 : 12-13).

La traduction dans les années 830-870 de 129 œuvres du médecin grec Galien (1er siècle av JC) en arabe par Hunayn ibn Ishaq et ses élèves servent de modèle à la médecine des civilisations islamiques et se propagent rapidement à travers l'Empire arabe, représentant en particulier, l'insistance de Galien sur une approche rationnelle et systématique de la médecine. Qusta ibn Luqa joua aussi un rôle important dans la traduction et la transmission des textes grecs. Les médecins musulmans ont mis en place certains des premiers hôpitaux, institution qui ont importée en Europe à la suite des croisades18.

En Europe occidentale, l’effondrement de l’autorité de l’empire romain a conduit à l’interruption de toute pratique médicale organisée. La médecine était exercée localement, alors que le rôle de la médecine traditionnelle augmentait, avec ce qui restait des connaissances médicales de l'antiquité. Les connaissances médicales ont été préservées et mises en pratique dans de nombreuses institutions monastiques qui s'étaient souvent adjointes à un hôpital et disposaient de carrés d'herbes médicinales. Une médecine professionnelle organisée est réapparue, avec la fondation de l'école de médecine de Salerne en Italie au xie siècle qui, en coopération avec le monastère du Mont Cassin, a traduit de nombreux ouvrages byzantins et arabes.

À partir du xie siècle, l'Église veut dissocier la vocation de moine de la profession de médecin. La volonté d'encadrer le savoir à la formation d'universités aux mains des ecclésiastiques. Les médecins de l'université de médecine de Montpellier, dépositaires des doctrines des médecins juifs et arabes, privilégient les plantes, ceux de l'Ancienne université de Paris privilégient la purge et la saignée19.

En 1761, Claude Bourgelat fonde l'École Royale Vétérinaire par arrêt du Conseil du Roi Louis XV, et introduit la "biopathologie comparée" entre les animaux et l'homme. Il rédige l'ouvrage "Art vétérinaire ou médecine des animaux" et écrit dans l'Encyclopédie Diderot : « La médecine de l'homme est utile à celle du cheval et réciproquement. » « L'analogie de mécanisme du corps de l'homme et de l'animal,... est véritablement constante, s'éloigner de la route qui conduit à la guérison de l'un et chercher de nouvelles voies pour la guérison de l'autre, c'est s'exposer à tomber dans des écarts criminels.»

XIXe siècle et XXe siècle

Laennec - Théobald Chartran.
Au xixe siècle, Karl August Wunderlich publie Das Verhalten der Eigenwärme in Krankheiten, qui établit que la fièvre est seulement un symptôme et met fin au credo d'une maladie infectieuse jusqu'alors nommée « fièvre intermittente ». En 1881, Theodor Billroth réalise la première gastrectomie, la révolution de la chirurgie du pharynx et de l'estomac. En utilisant l'analyse statistique, le médecin Pierre-Charles Alexandre Louis (1787-1872) montre que l'utilisation des saignées chez les malades atteints de pneumonie n'est pas génétique mais néfaste20. Ceci esquisse la notion d'étude randomisée en double aveugle.


Procès-verbal de soutenance de thèse de Madeleine Brès - Archives nationales - AJ-16-6885-1
Madeleine Brès (1842-1921) est la première femme de nationalité française à accéder aux études de médecine en 1868, mais sans avoir le droit d 'accéder aux concours. Elle obtient son doctorat en médecine, en 187521 et devient gynécologue et pédiatre. Elle démontre dans sa thèse que le lait du nourrisson se modifie au cours de l'allaitement et crée une des premières crèches parisiennes. Elizabeth Garrett Anderson, britannique la devance de cinq ans en France dans l'obtention de son doctorat22.

En 1854, Florence Nightingale est la première à utiliser les statistiques pour réorganiser les soins aux blessés de la guerre de Crimée et faire diminuer la mortalité des soldats23,24,25.

Le 25 novembre 1901, Aloïs Alzheimer décrit le tableau clinique de la maladie qui porte son nom, dont il n'existe toujours aucun traitement connu à ce jour. Les traitements médicaux font des progrès spectaculaires avec l'invention de nouvelles classes de médicaments. Felix Hoffmann dépose le brevet de l'aspirine le 6 mars 1899. En 1909, le Nobel de médecine Paul Ehrlich invente la première chimiothérapie en créant un traitement à base d'arsenic contre la syphilis. En 1921, Frederick Banting de l'université de Toronto isole l'insuline et invente un traitement du diabète sucré. Le premier antibiotique date de 1928 avec la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming.

Selon la psychanalyste argentine Raquel Capurro, la médecine a été le premier domaine d'influence par le positivisme d'Auguste Comte, depuis le milieu du XIXe siècle, à travers des personnalités telles que le docteur Robinet parmi d'autres26.

Délimitations
La délimitation de ce qui est médecine et de ce qui ne l'est pas est source de débat.

Médecine « moderne » occidentale
Article connexe : Histoire de la médecine#Médecine moderne.
La plus grande partie de cet article traite de la médecine telle qu'elle s'est développée à partir de l'époque moderne, et pratiquée à partir du xixe siècle. Les innovations majeures apportées par la médecine occidentale à partir du xixe siècle (anesthésie et asepsie puis vaccination et antibiotiques au xxe siècle), ses succès, ainsi que sa diffusion à travers le monde par le biais notamment de la colonisation par l'Occident vont inciter à poser, dès la fin du xixe siècle, la médecine scientifique occidentale comme modèle de médecine faisant autorité, laquelle s'est diffusée au niveau mondial à travers son industrialisation au xxe siècle27.

Médecine médiévale occidentale
Article détaillé : Médecine médiévale.
Certains chercheurs réhabilitent de même certains aspects de la médecine médiévale occidentale. Ainsi l'historien de la médecine Roger Dachez qui met en valeur l'aspect préventif et la vision globale qu'avait de la médecine le Moyen Âge28.

Médecines non occidentales
De même, toujours à la fin du xxe siècle, notamment sous l'effet de la mondialisation, les médecines traditionnelles ou non occidentales ont vu leur place reconnue au sein de la médecine mondiale : en 2002, l'organisation mondiale de la la santé a ainsi mis en place sa première stratégie globale en matière de médecine traditionnelle29.

On identifie ainsi, à côté de la médecine occidentale, d'autres types de médecines, dites « alternatives » incluant : médecine chinoise, médecine tibétaine traditionnelle, médecine ayurvédique, médecine traditionnelle, et médecine non conventionnelle.

En Occident, l'usage de médecines alternatives et complémentaires est constaté dans certaines conditions où les traitements de biomédecine semblent inefficaces, notamment dans le cas de maladies chroniques30.

Processus médical
Les étapes de l'acte médical sont formées de :

l'étiologie qui désigne l'étude des causes de la maladie ;
la pathogénie ou pathogenèse qui désigne l'étude du mécanisme causal ;
la physiopathologie qui désigne l'étude des modifications des grandes fonctions au cours des maladies ;
la sémiologie qui désigne l'étude de l'ensemble des signes apparents. Elle est apparentée à ce qui est nommé la clinique, opposée à la para-clinique qui sont les résultats des examens complémentaires. Face à la complexité croissante des techniques d'imagerie,il s'est développé une sémiologie des examens complémentaires ;
le diagnostic qui désigne l'identification de la maladie ;
le diagnostic différentiel qui désigne la description des maladies comportant des signes proches et qui peuvent être confondues ;
la thérapeutique qui désigne le traitement de la maladie ;
le pronostic qui désigne l'anticipation de l'évolution de celle-ci ;
la psychologie qui désigne la partie de la philosophie qui traite de l'âme, de ses facultés et de ses opérations. La psychologie du patient est un élément important de la réussite du processus médical. Comme le dit dès 1963 l'historien de la médecine Jean Starobinski, « une médecine vraiment complète ne se porte pas à cet aspect technique ; s'il accomplit pleinement son métier, le médecin établit avec son patient une relation qui satisfera les besoins affectifs de ce dernier. L'acte médical comporte donc un double aspect : d'une part les problèmes du corps et de la maladie font l'objet d'une connaissance qui n'est pas différent de celle que nous prenons du reste de la nature - et l' l'organisme du patient est alors considéré comme une « choisie » vivante capable de réagir conformément aux lois générales ; d'autre part, le rapport thérapeutique s'établit entre deux personnes, dans le contexte d'une histoire personnelle - et la médecine devient alors cette fois un art du dialogue, où le patient s'offre comme un interlocuteur et comme une conscience alarmée. . »31. Georges Canguilhem écrivait lui que « l'acte médicochirurgical n'est pas qu'un acte scientifique, car l'homme malade n'est pas seulement un problème physiologique à résoudre, il est surtout une détresse à secourir ». Une décision médicale doit tenir compte à la fois des données de la science, mais également des préférences des patients et de l'expérience du praticien32

 


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